Bel. 2007. Drame de Micha Wald avec Adrien Jolivet, Grégoire Colin, François-René Dupont. Au XIXe siècle, en Europe de l'Est, un jeune cosaque part à la recherche de deux voleurs de chevaux qui ont tué son frère. Récit de vengeance primaire et d'une violence complaisante. Plusieurs invraisemblances. Réalisation vigoureuse. Interprétation solide. (sortie en salle: 19 octobre 2007)
Au XIXe siècle, en Europe de l'Est, un jeune cosaque part à la recherche de deux voleurs de chevaux qui ont tué son frère. Récit de vengeance primaire et d'une violence complaisante. Plusieurs invraisemblances. Réalisation vigoureuse. Interprétation solide. (sortie en salle: 19 octobre 2007)
Sans prétendre à une quelconque rigueur historique (l'action se déroule dans un pays indéterminé, à une époque indéfinie), VOLEURS DE CHEVAUX se veut une incursion dans un univers dur, âpre et viril, au fil d'un récit classique de vengeance aux accents de western slave. Sauf que l'intrigue, d'une affolante minceur et d'un simplisme primaire, comporte de nombreuses invraisemblances (à commencer par l'admission du faible Vladimir dans la confrérie des cosaques) et ne sert que de prétexte à des scènes de violence d'une brutalité complaisante et à une rencontre amoureuse d'un érotisme racoleur. On ne peut toutefois nier le savoir-faire technique du Belge Micha Wald, qui signe ici une première réalisation extrêmement vigoureuse. Le cinéaste a en outre dirigé ses interprètes d'une main sûre, en particulier le ténébreux Adrien Jolivet, qui fait montre d'une très forte présence.
Texte : Louis-Paul Rioux
Anabelle Nicoud - La Presse
Avec ce premier long, Micha Wald propose une plongée prenante dans les relations de frères, qu'il se garde bien de juger ou de magnifier. (...) Du film historique, VOLEURS DE CHEVAUX emprunte une inspiration sans obsession, la violence, et les costumes. Ce premier film témoigne d'un vrai regard d'auteur, poétique et brut.
Martin Gignac - Ici
La mise en scène du film, d’une sobriété à toute épreuve, met à l’avant-plan les rapports profonds entre les différents personnages, de jeunes visages campés par des acteurs (...) au jeu très physique. Et il y a les magnifiques paysages qui contrastent avec le lourd climat de violence.
Kevin Laforest - Voir
Ce premier long métrage du Belge Micha Wald est un film d'aventures banal mais distrayant, du moins si on ne recherche pas plus que de jolis paysages, de beaux acteurs éphèbes et beaucoup de baston.