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UV

Fr. 2007. Drame de Gilles Paquet-Brenner avec Jacques Dutronc, Marthe Keller, Nicolas Cazale. Un bel inconnu sème le trouble dans une famille riche dont il prétend être un ami de lycée du fils absent. Scénario convenu sur le thème du "loup dans la bergerie". Intrigue manquant de ressort. Personnages stéréotypés. Photographie léchée. Interprètes peu convaincus.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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UV (UV)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Fr. 2007. Drame de Gilles Paquet-Brenner avec Jacques Dutronc, Marthe Keller, Nicolas Cazale.

Un bel inconnu sème le trouble dans une famille riche dont il prétend être un ami de lycée du fils absent. Scénario convenu sur le thème du "loup dans la bergerie". Intrigue manquant de ressort. Personnages stéréotypés. Photographie léchée. Interprètes peu convaincus.

Genre :
Année :
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Réalisation :
Photographie :
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Montage :
Alors qu'elles se font bronzer au bord de la piscine, les soeurs Julie et Vanessa voient débarquer de nulle part Boris, un séduisant et mystérieux inconnu, qui prétend être un ami de lycée de leur frère Philip. Mais celui-ci est absent. Qu'à cela ne tienne, le jeune homme a tôt fait de charmer tous les membres de la famille, dont les parents, qui l'invitent à rester quelques jours. Seul André-Pierre, le mari de Vanessa, se méfie de Boris, trouvant suspect que ce dernier voyage sans bagages. Peu à peu, le nouvel arrivant sème le doute et divise la famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur le thème rabâché du "loup dans la bergerie", cette adaptation du roman de Serge Joncour manque à tous ses devoirs. D'abord, on peine à croire aux personnages stéréotypés ainsi qu'au potentiel de séduction de l'intrus, auquel les femmes cèdent plus par ennui que par désir. Ensuite, le scénario, convenu et prévisible, manque de ressort et les rares moments de tension virent invariablement au ridicule. Certes, les cadrages soignés et la photographie léchée témoignent de la maîtrise technique de Gilles Paquet-Brenner (LES JOLIES CHOSES, inédit au Québec). Toutefois, son parti pris esthétique pour la froideur (décors épurés, lumière blanche) sont en contradiction délibérée avec le lieu et le climat du film, sans que l'oeuvre y gagne un sens. En outre, les interprètes manquent de conviction, Jacques Dutronc et Marthe Keller trainant leur ennui, le premier avec dérision, la seconde avec grâce.

Texte : Olivier Lefébure

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