Go to main content
4

Une Vieille Maîtresse

Fr. 2007. Drame de moeurs de Catherine Breillat avec Asia Argento, Fu'ad Aït Aattou, Claude Sarraute. Un libertin sur le point de se marier se remémore sa liaison passionnée avec une ex-courtisane espagnole. Adaptation compétente d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly. Scénario épuré. Dialogues parfois lourds. Reconstitution d'époque convenable. Mise en scène sobre. Jeu inégal des principaux protagonistes. (sortie en salle: 10 août 2007)

13 ans + (érotisme)
4

Une Vieille Maîtresse (Une Vieille Maîtresse)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Fr. 2007. Drame de moeurs de Catherine Breillat avec Asia Argento, Fu'ad Aït Aattou, Claude Sarraute.

Un libertin sur le point de se marier se remémore sa liaison passionnée avec une ex-courtisane espagnole. Adaptation compétente d'une nouvelle de Jules Barbey d'Aurevilly. Scénario épuré. Dialogues parfois lourds. Reconstitution d'époque convenable. Mise en scène sobre. Jeu inégal des principaux protagonistes. (sortie en salle: 10 août 2007)

Paris, 1835. Ryno de Marigny, 30 ans, libertin notoire, est sur le point de lier sa destinée à celle de la vertueuse Hermangarde, fleur de la belle société. Or, une rumeur court selon laquelle le jeune homme serait incapable de mettre un terme à la liaison passionnée qu'il entretient depuis dix ans avec Vellini, une ex-courtisane espagnole au caractère bouillant. Si bien que la marquise de Flers, grand-mère d'Hermangarde à qui la rumeur est parvenue, lui demande gentiment des garanties. Mis en confiance, Ryno lui fait le récit de son amour interdit, auquel il jure avoir mis fin la veille. Le mariage a lieu. Puis, les jeunes époux quittent Paris pour aller s'installer à la campagne. Seule la distance, pense Ryno, lui permettra d'oublier sa vieille maîtresse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour la première fois de sa carrière, Catherine Breillat (ROMANCE, SALE COMME UN ANGE) se frotte au film d'époque en adaptant une nouvelle de Barbey d'Aurevilly, écrivain à scandale du XIXe siècle («Le Rideau cramoisi»). Au regard de son précédent et sulfureux ANATOMIE DE L'ENFER, ce long métrage pourrait sembler sage. Certes, la mise en scène se révèle sobre et respectueuse du sujet. Le scénario, épuré, s'en tient à une structure narrative simple, portée par un long flash-back qui lui sert de squelette. Cependant, les dialogues, abondants, portent le poids de leur âge. Dans la bouche des protagonistes, ils paraissent même parfois lourds. À la longue, cette lourdeur nuit au rythme. Moult séquences d'ébats torrides viendront susciter une variation de stimuli. Malheureusement, en déshabillant trop rapidement ses amoureux, Breillat dissipe la tension sexuelle essentielle à la magie d'un tel récit. Au sein d'une distribution inégale, signalons la beauté atypique des amants, qui aimantent notre regard.

Texte : Michel Defoy

Revue de presse

Une si belle histoire

Asia Argento (...) incarne la vulgarité et la sensualité de son personnage, moitié louve, moitié sorcière. Hystérique et triviale, elle donne à son personnage sa pleine démesure. En dépit de sa facture plus classique, (...) UNE VIEILLE MAÎTRESSE ne déroutera pas les amateurs de Catherine Breillat.

Vieille Maîtresse, Une Catherine Breillat

Anciennes Amours

Le scénario, épuré, s'en tient à une narration fort conventionnelle, assez peu dynamique. (…) Quelques scènes de cul assez crues viennent ajouter un peu de piquant. Les textes, avec (...) leurs tournures d'antan, paraissent lourds dans la bouche des principaux personnages. (…) Quand même, on reconnaîtra à Breillat d'avoir avalisé un coup de casting audacieux. Les deux amoureux sont au moins fascinants à regarder.

Vieille Maîtresse, Une Catherine Breillat

D'un ennui mortel

Entre la pureté des sentiments et l'irrépressible désir, il y avait (...) matière à nous émouvoir. Hélas, UNE VIEILLE MAÎTRESSE se révèle d'un ennui mortel qu'aucun trouble n'éveille, si ce n'est la gêne devant quelques scènes particulièrement maladroites. Face à Asia Argento étrangement absente et pas toujours compréhensible, le jeune Fu'ad Aït Aattou s'en sort avec les honneurs. Maigre consolation...

Vieille Maîtresse, Une Catherine Breillat

Un coup de «Maîtresse»

(...) ce film est incontestablement celui d'une nouvelle maturité pour la cinéaste (...) de ROMANCE: le changement de registre, de style et de regard est complet, radical et, du point de vue de la trajectoire de l'artiste, révolutionnaire. (...) le couple d'acteurs élu par la cinéaste est remarquable.

Vieille Maîtresse, Une Catherine Breillat

Romantisme et passion

Au départ, le plus bel atout, c’est bien sûr le roman de Jules Barbey d’Aurevilly. (...) Catherine Breillat qui désirait «revenir à l’essence de la vie, au plaisir, au romantisme et à la passion» a réussi à s’emparer du texte de manière directe et libre, donnant corps et vie à une langue très littéraire, à travers le jeu naturel de ses acteurs.

Vieille Maîtresse, Une Catherine Breillat

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3