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Un Appel manqué (One Missed Call)

É.-U. 2007. Drame d'horreur de Éric Valette avec Shannyn Sossamon, Edward Burns, Ana Claudia Talancon. Avec l'aide d'un policier, une étudiante tente de découvrir pourquoi elle a reçu sur son cellulaire un message annonçant sa mort prochaine. Remake routinier d'un film japonais. Réalisation artificielle ponctuée des effets-choc usuels. Interprétation sans âme. (sortie en salle: 4 janvier 2008)

13 ans + (horreur)
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Un Appel manqué (One Missed Call)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2007. Drame d'horreur de Éric Valette avec Shannyn Sossamon, Edward Burns, Ana Claudia Talancon.

Avec l'aide d'un policier, une étudiante tente de découvrir pourquoi elle a reçu sur son cellulaire un message annonçant sa mort prochaine. Remake routinier d'un film japonais. Réalisation artificielle ponctuée des effets-choc usuels. Interprétation sans âme. (sortie en salle: 4 janvier 2008)

Genre :
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Réalisation :
Trois amis de la collégienne Beth Raymond périssent dans des circonstances particulièrement horribles après avoir reçu des messages sur leur cellulaire annonçant leur mort prochaine. Sa copine Taylor, qui reçoit bientôt un message de la même nature, croit pouvoir déjouer cette funeste prédiction en se faisant exorciser en direct à la télévision. Mais elle meurt en ondes au moment dit et le téléphone de Beth a tôt fait de sonner le glas. Cette dernière tente alors de découvrir l'entité fantomatique qui semble se déplacer d'un appareil à l'autre en utilisant une liste de numéros. Si les autorités restent incrédules, le détective Jack Andrews, dont la soeur a subi le même sort, accepte pour sa part d'enquêter avec elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La veine nipponne ne semble pas se tarir, car voici encore un autre remake d'un film d'horreur qui a connu un grand succès au pays du Soleil Levant. Moins solide, moins atmosphérique et moins originale que THE RING, DARK WATER et autres THE GRUDGE, cette adaptation routinière ne rate toutefois pas une occasion de se référer à ces oeuvres en plagiant effrontément plusieurs de leurs effets-choc. Ces derniers ponctuent une réalisation fort artificielle qui carbure aux clichés usuels, éparpillés ici et là dans un scénario à numéros qui enligne les victimes à la manière d'une liste d'épicerie. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que l'ambiance soit sacrifiée au profit du rythme, comprimant le récit en moins d'une heure et demie, alors que l'original durait 25 minutes de plus. Cette ablation nuit au développement des personnages et à leur vraisemblance psychologique. Les interprètes jouent du reste sans conviction et sans âme.

Texte : André Caron

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