TU ME FAIS MOURIR (...) est une comédie noire, (...) mais mystérieusement empreinte de tendresse et de mélancolie. (...) Il s'agit ici d'un «petit film» qui passera probablement inaperçu. (...) Mais ce «petit film» est posé sur de solides bases: une bonne idée, un scénario astucieux (...) ainsi que des acteurs au meilleur de leur forme et très bien dirigés.

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A good deal of YOU KILL ME, from a script by Christopher Markus and Stephen McFeely, takes place in the Alcoholics Anonymous meetings attended by an initially reluctant Frank. (...) It's fish-out-of-water humor, the idea of a gruffly charming sociopath learning to talk about his feelings.

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La rencontre entre la mafia et les AA provoque bien des étincelles dans TU ME FAIS MOURIR, mais John Dahl ne force jamais la dose, préférant la candeur à l'outrance, l'ironie au burlesque. (...) Au centre de ce film aux ambitions modestes, (...) Ben Kingsley triomphe sans efforts mais non sans gloire.

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Keeping the viewer agreeably off-kilter, John Dahl's latest walk on the wild side (...) get serious comedic mileage from playing noirish absurdities deadpan-straight. With an eclectic mix of strong-minded thesps all pulling in slightly different directions, this shape-shifting genre hybrid successfully commingles 12-step therapy, romantic comedy and hit-man thriller.

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TU ME FAIS MOURIR se situe (...) au-dessus de la mêlée grâce à l’incroyable prestation de Ben Kingsley qui sauve in extremis cette production du naufrage. Il incarne l’assassin contrarié avec tout l’aplomb nécessaire et s’avère par moments assez touchant et plutôt nuancé. Qu’il soit ange ou démon au cinéma, GANDHI ou SEXY BEAST, Ben Kingsley est toujours crédible et commande le respect.

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