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The Babysitters

É.-U. 2007. Drame de moeurs de David Ross avec Katherine Waterston, John Leguizamo, Lauren Birkell. Pour payer ses études universitaires, une élève du secondaire met sur pied un réseau de prostitution sous couvert d'un service de gardiennage d'enfants. Prémisse sulfureuse mollement exploitée. Récit superficiel aux enjeux dramatiques peu palpitants. Réalisation compétente. Interprétation satisfaisante.

13 ans + (érotisme)
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The Babysitters (The Babysitters)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

É.-U. 2007. Drame de moeurs de David Ross avec Katherine Waterston, John Leguizamo, Lauren Birkell.

Pour payer ses études universitaires, une élève du secondaire met sur pied un réseau de prostitution sous couvert d'un service de gardiennage d'enfants. Prémisse sulfureuse mollement exploitée. Récit superficiel aux enjeux dramatiques peu palpitants. Réalisation compétente. Interprétation satisfaisante.

Genre :
Année :
Réalisation :
Parce qu'elle est secrètement amoureuse de Michael Beltran, dont elle est la gardienne d'enfants attitrée, Shirley Lyner ne le repousse pas lorsqu'il l'embrasse fiévreusement. Pour apaiser sa culpabilité, ce publicitaire mal marié offre un montant substantiel à l'adolescente, qui devient bientôt sa maîtresse. Voyant là un moyen inespéré de payer ses études universitaires, Shirley met sur pied un véritable réseau de prostitution sous couvert d'un service de gardiennage d'enfants, exigeant vingt pour cent des recettes de ses employées, recrutées parmi ses consoeurs de son école secondaire. Cependant, ses règles sont remises en question par certaines filles, qui tentent de la doubler.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La prémisse sulfureuse de ce RISKY BUSINESS au féminin est mollement exploitée par le nouveau venu David Ross, à travers un récit superficiel aux enjeux dramatiques peu palpitants. Le problème, c'est que malgré un traitement sérieux et réaliste, rien n'apparaît vraiment crédible dans ce pseudo conte moral. Surtout pas la facilité avec laquelle ces jeunes filles, même les plus timorées, acceptent de vendre leur corps à des pères de famille libidineux, dépeints par ailleurs de façon caricaturale. Vaguement décrite comme obsessive compulsive, la jeune héroïne demeure pour le reste mal définie et son appétit de pouvoir apparaît peu convaincant. La réalisation, compétente, évite pour l'essentiel le racolage facile, et la jeune Katherine Waterston, fille du comédien Sam Waterston (THE KILLING FIELDS), fait montre d'un talent prometteur.

Texte : Louis-Paul Rioux

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