G.-B. 2007. Documentaire de Alastair Fothergill, Mark Linfield . Illustration des parcours migratoires annuels de plusieurs espèces animales, filmées dans 68 pays répartis sur les sept continents de la planète. Remontage aléatoire et trop succinct de la série télévisée "Planète Terre". Images splendides et saisissantes, aux techniques parfois inusitées. Ambiance sonore percutante. Narration envahissante et assommante. Musique pompeuse. (sortie en salle: 17 avril 2009)
Illustration des parcours migratoires annuels de plusieurs espèces animales, filmées dans 68 pays répartis sur les sept continents de la planète. Remontage aléatoire et trop succinct de la série télévisée "Planète Terre". Images splendides et saisissantes, aux techniques parfois inusitées. Ambiance sonore percutante. Narration envahissante et assommante. Musique pompeuse. (sortie en salle: 17 avril 2009)
La production de ce projet impressionnant de 40 millions de dollars s'est échelonnée sur 5 ans. De nombreuses équipes (on dénombre 29 directeurs de la photographie!), ont cumulé 4000 jours de tournage (dont 250 à vol d'oiseau). Tout ce matériau a d'abord été condensé pour les besoins d'une série télévisée de 19 heures, diffusée partout dans le monde. Hélas, cette série semble avoir été complètement vidée de sa sève pour les besoins de ce remontage aléatoire plus que succinct (89 minutes). Certes, les images splendides et saisissantes n'ont rien perdu de leur puissance et on admire à juste titre les techniques sophistiquées employées (ralenti extrême, pixillation sur plusieurs semaines, fondus enchaînés sur plusieurs mois) pour illustrer le passage des saisons. Les ambiances sonores se révèlent tout aussi percutantes. Cependant, tout cela a été vu et entendu dans au moins une douzaine de films IMAX et autant de documentaires animaliers. L'absence d'idées novatrices, l'omniprésence d'une narration assommante (dite par Jean Lemire en français et par James Earl Jones en anglais) et l'imposition d'une musique pompeuse grèvent encore davantage l'entreprise.
Texte : André Caron
Geneviève Praplan - Ciné-Feuilles
(...) pour convaincre, (UN JOUR SUR TERRE) opte pour les plus belles images possibles (...). Ce parti pris esthétisant est pourtant une faiblesse du film. Trop léché, trop systématiquement «beau», il se prive de la poésie d’une nature «naturelle» (...). L’autre réserve (...) est l’énergie consommée pour la réalisation de ce film-exploit. (...) Reste qu’UN JOUR SUR TERRE diffuse de précieuses connaissances.
Valérie Martin - Ici
Un film somptueux (...), qui nous rappelle la beauté et la magnifique diversité de notre planète, rendues bien précaires par l'empreinte de l'homme. (...) Seule ombre au tableau: Disney oblige, la musique sirupeuse qui agace un brin au départ, mais qui sait se faire oublier devant les paysages spectaculaires.
Jean-François Morisse - Première
Rares sont les moments où l’on peut voir de si belles images. (...) On reste admiratif devant le courage de ces espèces animales pour lesquelles la vie se résume tout d’abord à la survie (...). Sans sermonner, Fothergill montre ce qu’il y aura bientôt à regretter (...). On en ressort convaincu que la préservation de la planète est une bien belle chose.
Thibaut Dary - L'Homme Nouveau
Grâce à ses nombreuses prouesses techniques, ce splendide documentaire, tourné en haute définition (...), assure un dépaysement garanti. Il nous invite à découvrir les splendeurs de notre planète et sa faune étonnante. Certaines scènes de poursuites sont dignes des plus grands thrillers.
Cécile Mury - Télérama
Chaque plan est plus spectaculaire que le précédent, d'une beauté irréelle. Plus encore que cette série d'extraordinaires cartes postales des lieux encore préservés de notre Terre, le film vaut pour son foisonnement d'animaux, de scènes très rares à l'écran (...). On peut toutefois regretter que, comme dans certains voyages organisés, le guide soit un peu encombrant.