Fr. 2007. Comédie de Gérard Krawczyk avec Samy Naceri, Frédéric Diefenthal, Bernard Farcy. À Marseille, un chauffeur de taxi amateur de vitesse aide un policier maladroit à coffrer un dangereux braqueur de banques belge. Récit prétexte à une suite de scènes loufoques et de poursuites endiablées. Personnages caricaturaux. Réalisation vivante. Interprétation enjouée dominée par B. Farcy. (sortie en salle: 27 juillet 2007)
À Marseille, un chauffeur de taxi amateur de vitesse aide un policier maladroit à coffrer un dangereux braqueur de banques belge. Récit prétexte à une suite de scènes loufoques et de poursuites endiablées. Personnages caricaturaux. Réalisation vivante. Interprétation enjouée dominée par B. Farcy. (sortie en salle: 27 juillet 2007)
TAXI 4, de Gérard Krawczyk (derrière le volant depuis TAXI 2), renoue avec la bonne humeur et l'énergie du premier opus, réalisé par l'ex-coureur automobile Gérard Pirès. Si les scènes de poursuites et de cascades spectaculaires se font un peu plus rares, c'est que le producteur et scénariste Luc Besson, qui a inauguré la franchise en 1997, a choisi de resserrer l'intrigue sur l'aventure humaine de ses personnages. Or, ceux-ci se révèlent tout aussi caricaturaux qu'avant. Tout en exploitant jusqu'à plus soif la distraction d'Émilien et le goût de la vitesse de Daniel, Besson effleure, entre deux facéties, les problèmes de ces jeunes pères émasculés. Dans le contexte d'une réflexion, même superficielle, sur l'amitié et la solidarité mâle, la bêtise du commissaire Gibert s'en trouve décuplée. Ce dernier est campé par un Bernard Farcy délicieusement déjanté.
Texte : Manon Dumais
Guillaume Loison - Chronic'art
TAXI 4 est archi-nul et après? Est-il plus dégénéré qu'un épisode précédent, y a-t-il plus de blagues racistes, de beaufitude, de bâclage? Pas spécialement. La seule valeur de ce truc, c'est justement qu'il n'en a strictement aucune? Comble du cynisme. (...) Soi-disant cocktail d'humour et d'action, TAXI 4 se permet de tromper sur la marchandise. D'action, on en trouve à peine cinq minutes dans une ouverture digne d'une bande-annonce.
Vladimir Rodionov - Les Fiches du Cinéma
TAXI 4 présente un scénario très faible. (...) Luc Besson (...) a une responsabilité décisive quant à l'avenir du cinéma populaire français. Pourquoi ne va-t-il pas au bout de sa logique en prenant une équipe de scénaristes aguerris, plus exigeants et plus créatifs? Cette initiative permettrait d'éviter la lassitude ressentie face à cet énième TAXI, plus burlesque mais aussi plus cliché que jamais.
Claudine Kolly - Ciné-Feuilles
TAXI 4 (...) est le 4e avatar de la "saga TAXI" (...). On prend les mêmes et on recommence! Même réalisateur, mêmes acteurs ou presque, mêmes genres de gags sur la crétinerie de la gent policière... (...) Les grosses ficelles devraient plisser nos zygomatiques. Mais v'là une histoire mal fichue, faite de clichés éculés, dans un rythme survolté (...), mais surtout des gags redondants et plats... "avé l'assent". Si au moins ce taxi mythique nous avait coupé le souffle avec ses attributs aguicheurs!
Alain Lorfèvre - La Libre Belgique
Sentant peut-être un brin d'essoufflement, le producteur a décidé de renvoyer à Marseille son bolide et son chauffeur fou (...) (toujours interprété par Samy Naceri, entre deux séjours à l'ombre). (...) Mettant un peu la pédale douce (...), TAXI 4 opère un virage vers les grosses blagues (...) et en remet une couche en termes de références ciné outrées (...). La soupe hip hop, elle, tourne toujours en boucle.
Michel Henry - Libération
Quatre ans après TAXI 3, il y a moins de vavavoum en bagnole et plus de farce, un assemblage de facéties avec de bonnes réparties, où il n'est pas interdit de rigoler, malgré quelques longueurs. Hélas, l'histoire belgo-mafioso-pieds-nickelés, due à un scénario de Luc Besson, ne tient pas la route, mais on s'en fiche un peu. Re-hélàs! Naceri joue comme un pied.