É.-U. 2007. Comédie sentimentale de Scott Hicks avec Catherine Zeta-Jones, Aaron Eckhart, Abigail Breslin. À la mort de sa soeur, une chef réputée au tempérament difficile recueille sa jeune nièce qu'elle parvient à amadouer grâce aux astuces de son aide-cuisinier. Sympathique remake d'un film allemand. Scénario bien construit mais conventionnel. Observations psychologiques parfois superficielles. Réalisation délicate et soignée. Bons interprètes. (sortie en salle: 27 juillet 2007)
À la mort de sa soeur, une chef réputée au tempérament difficile recueille sa jeune nièce qu'elle parvient à amadouer grâce aux astuces de son aide-cuisinier. Sympathique remake d'un film allemand. Scénario bien construit mais conventionnel. Observations psychologiques parfois superficielles. Réalisation délicate et soignée. Bons interprètes. (sortie en salle: 27 juillet 2007)
Après deux films-paris qui ont échoué au box-office (SNOW FALLING ON CEDARS, HEARTS IN ATLANTIS), l'Australien Scott Hicks (SHINE) s'essaie au film de commande. Sans honte ni disgrâce, comme en fait foi ce remake sympathique mais un brin léger de la comédie allemande MOSTLY MARTHA. Au premier regard, le film s'appuie, à grands renforts de conventions, sur le duel professionnel et amoureux des deux protagonistes principaux (elle tatin, lui latin), campés avec énergie et compétence par Catherine Zeta-Jones et Aaron Eckhart. Au second regard, on reste étonnés par la délicate fluidité de la réalisation. Ainsi, dans le contexte d'une production manufacturée aux enjeux psychologiques superficiels et à l'issue téléphonée, le soin discret apporté à la profondeur de champ, à la géométrie des plans et à la perspective, apparaissent ici comme un luxe étonnant. Dommage que la musique laborieuse de Philip Glass dépare ce film autrement agréable, voire recommandable.
Texte : Martin Bilodeau
Stéphanie Lamôme - Première
Certes, la première demi-heure sent un peu le mélo cramé. Mais attendez que l'hyper charismatique Aaron Eckhart s'empare des fourneaux et remette le gaz. Le film opère alors progressivement un glissement de terrain heureux vers la comédie romantique. Résultat: un honnête plat du jour qui se mange sans faim, de préférence avec deux cuillères.
Martin Bilodeau - Le Devoir
Le film, en effet, est léger. Très léger. Sympathique et de bon goût, certes, mais artistiquement manufacturé, psychologiquement conventionnel, destiné en somme à faire briller tout le monde sauf Hicks lui-même.
Claudia Puig - USA Today
The story is entertaining and avoids excessive sentimentality. Its best asset is the trio of genial performances by Zeta-Jones, Eckhart and Breslin, who proves she was no one-hit wonder as the child star of LITTLE MISS SUNSHINE. (...) Though it plays out predictably, the film has such a glossy appeal that its faults are easy to overlook. It is sumptuously photographed, particularly in capturing the culinary arts (...), as well as richly textured in its production design.
Robert Wilonsky - Village Voice
The cynic would like to write this off as empty grown-up hooey, Baby Boom without an ounce of bang. But you can't do it, because the thing's so charming and frothy and delightful and sentimental and beautifully shot and well-acted and sincere that it takes a good couple of hours before you start craving real nourishment.
Matt Zoller Seitz - New York Times
The emotional details of Kate, Nick and Zoe’s journey are surprising, honest and life-size, and the film’s determination to present their predicament sympathetically, without appealing to retrograde ideals of femininity and motherhood, makes it notable, and in some ways unique.