Can. 2007. Comédie de Jeanne Crépeau avec Jeanne Crépeau, Catherine Goupil, Anne Cervellera. Amoureuse d'une cinéaste française, une réalisatrice québécoise s'installe avec elle à Paris. Fiction nombriliste prenant la forme d'un documentaire. Quelques digressions. Réalisation modeste. Interprètes sympathiques. (sortie en salle: 2 mai 2008)
Amoureuse d'une cinéaste française, une réalisatrice québécoise s'installe avec elle à Paris. Fiction nombriliste prenant la forme d'un documentaire. Quelques digressions. Réalisation modeste. Interprètes sympathiques. (sortie en salle: 2 mai 2008)
Ponctué de listes à la Georges Pérec, de faux extraits de films et de brèves séquences d'animation, SUIVRE CATHERINE reprend sensiblement un thème exploité dans REVOIR JULIE, c'est-à-dire l'amitié amoureuse entre deux femmes issues de cultures différentes. Or, plutôt que de sauter de plain-pied dans la fiction, Jeanne Crépeau présente son récit sous la forme d'un documentaire fauché, collage ludique de cartes postales relatant ses tribulations parisiennes et la naissance de JOUER PONETTE. Si l'on s'explique mal la fascination éprouvée par Crépeau pour le mystérieux objet de son affection, ses sympathiques amis, en revanche, se prêtent avec générosité au jeu de l'auto-fiction. Il reste que l'ensemble souffre par moments des digressions de la cinéaste, en panne d'inspiration tant devant que derrière la caméra.
Texte : Manon Dumais
Marjorie Marcillac - Ici
Souvent hilarant et toujours juste, ce journal vidéo fictif traite avec simplicité de la création et du travail d'acteur par une mosaïque de mises en abîme.
Anabelle Nicoud - La Presse
Comme à son habitude, Jeanne Crépeau (...) entraîne dans une réflexion sur l’image et le réel, entre le vrai, le «documentaire», et le faux, la fiction. La réalisatrice le fait avec malice, saupoudrant ça et là un peu d’autocritique, un peu de sentiments. Et une bonne dose de finesse.
François Lévesque - Le Devoir
SUIVRE CATHERINE se révèle dans l'ensemble sympathique, souvent amusant et bourré d'invention. Les commentaires écrits sur images, comme ceux présents dans la narration de la réalisatrice d'ailleurs, témoignent d'un sens aigu de l'observation où pointe un humour particulier.