É.-U. 2007. Drame musical de Sylvain White avec Columbus Short, Meagan Good, Ne-Yo. Un danseur de rue est convoité par deux fraternités rivales d'une université, inscrites à une compétition nationale. Ramassis de clichés des films sportifs et des comédies romantiques. Double message suspect encourageant l'éducation tout en glorifiant le style et la confrontation. Réalisation surchargée. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 12 janvier 2007)
Un danseur de rue est convoité par deux fraternités rivales d'une université, inscrites à une compétition nationale. Ramassis de clichés des films sportifs et des comédies romantiques. Double message suspect encourageant l'éducation tout en glorifiant le style et la confrontation. Réalisation surchargée. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 12 janvier 2007)
STOMP THE YARD ressasse machinalement tous les clichés et poncifs du drame sportif, jumelés à ceux, tout aussi nombreux, de la comédie romantique. Qui plus est, le scénario transmet un double message suspect, encourageant d'une part l'éducation (les auteurs vont jusqu'à citer Martin Luther King Jr.), glorifiant d'autre part le style vestimentaire et les confrontations futiles. Si l'objectif de l'entreprise consiste à mettre en valeur l'inventivité et la fougue des danseurs de «step», la réalisation surchargée nous empêche d'apprécier pleinement les nombreuses prestations de ces derniers. En effet, l'usage excessif d'effets visuels stériles donne à l'ensemble les allures d'un interminable vidéoclip. L'interprétation des acteurs est dans le ton, quoique certains s'en tirent mieux que d'autres. C'est le cas de Colombus Short, dont le charisme ne manque pas d'étonner. En faire-valoir, Ne-Yo apporte une dose d'humour bienvenue.
Texte : Kevin Laforest
Michael Ordoña - Los Angeles Times
WEST SIDE STORY. BRING IT ON. STARSKY & HUTCH. Cinematic dance "battles" are hardly new, but audiences are likely to emerge from STOMP THE YARD with battle fatigue. (...) The script, credited to Robert Adetuyi (CODE NAME: THE CLEANER), rolls off the conveyor belt with all required parts intact. Here's the wacky friend, here's the gorgeous girl who just happens to be with the dirtbag BMOC, here's the lesson the talented loner must learn about teamwork.
Anabelle Nicoud - La Presse
Le scénario, oscillant entre une nouvelle resucée de Roméo et Juliette et le «feel good movie» hollywoodien, ne surprend pas par son audace. Ni par son suspense: sans révéler l'issue des championnats, on peut tout de même dire que ceux qui travaillent fort seront récompensés. Ça vous étonne? (...) L'attention de la réalisation étant destinée presque totalement aux scènes de danse et autres cascades chorégraphiques, on oublie le scénario, assez insipide et cucu, merci. Et on profite du spectacle. (...) Voilà une comédie musicale qui parvient à divertir sans abrutir. On passe à travers le film sans violons, sentimentalisme excessif ou morale indigeste. Le tout, avec la facilité des steppers de l'université à courir à travers champs torse nus. À la bonne heure!
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
(...) the story has an unerring instinct for cliches and rote characters as it sorts through a soap opera of class divisions, fraternity rivalries and sexual jealousy stretching back to the previous generation. (...) Director Sylvain White relies far too much on his commercial/music video background. Rapid cuts change camera angles in the blink of an eye, and dances speed up or slow down to suit his manipulative whims. Unfortunately, the one thing short filmmaking should have taught White - that brevity is the soul of cinematic expression - is ignored as the film drags on in a series of bad plot twists and false endings. Dave Scott's choreography is often dynamic and imaginative, but only a true fan is going to crave this much stepping.