É.-U. 2007. Drame fantastique de Matthew Vaughn avec Charlie Cox, Claire Danes, Michelle Pfeiffer. Un jeune homme se rend dans un royaume enchanté pour retrouver une étoile filante qui a pris la forme d'une ravissante jeune femme. Agréable féérie revitalisant des thèmes connus. Humour sympathique. Traitement baroque. Réalisation énergique. Interprétation vivante. (sortie en salle: 10 août 2007)
Un jeune homme se rend dans un royaume enchanté pour retrouver une étoile filante qui a pris la forme d'une ravissante jeune femme. Agréable féérie revitalisant des thèmes connus. Humour sympathique. Traitement baroque. Réalisation énergique. Interprétation vivante. (sortie en salle: 10 août 2007)
Changement radical de registre pour Matthew Vaughn qui, après LAYER CAKE, thriller noir sur l'univers du gangstérisme anglais, se tourne pour STARDUST vers un monde aux frontières du féerique et du merveilleux. Amalgamant des éléments empruntés à des imaginaires voisins (l'éventail va de Jules Verne à Terry Gilliam), Vaughn parvient à faire du neuf avec du vieux. Sa réalisation ne manque pas de saveur et son approche énergique, mariant les styles en un cocktail baroque rafraîchissant et plein d'humour, contribue à solidifier un récit qui a tendance à s'éparpiller. Les effets spéciaux de bon calibre confèrent une touche de magie supplémentaire à l'ensemble. Enfin, mentionnons l'interprétation vivante des comédiens, avec mention honorable à Michelle Pfeiffer, irrésistible en méchante sorcière, et à Robert De Niro, qui s'éclate en pirate gay.
Texte : Michel Defoy
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
STARDUST est sans contredit un véritable délice pour les yeux. L'univers qui nous est présenté est d'une beauté somptueuse et les effets spéciaux promettent d'en mettre plein la vue. On dévore chaque scène des yeux en plus de se laisser captiver par le scénario, ficelé bien serré. On ne peut échapper aux clichés du genre, mais Matthew Vaughn les utilise en sa faveur.
Sonia Sarfati - La Presse
Mené avec panache et juste ce qu'il faut d'effets spéciaux, réalisé par quelqu'un qui a le sens du suspense, tourné dans les paysages sauvages d'une époustouflante beauté de l'Écosse et de l'Islande, STARDUST brille d'originalité dans cet été cinématographique qui est celui des suites.
Martin Bilodeau - Le Devoir
L'assemblage n'est pas toujours heureux, les transitions grincent à l'occasion et l'intrigue piétine plus d'une fois en cours de route. Mais le plaisir de STARDUST réside plutôt dans sa plastique surannée et naïve, qui rappelle ici les films de pirates ou les contes de fées. (...) en fondant les nombreux effets spéciaux dans la toile plutôt qu'en les grossissant pour épater l'oeil, le film atteint un point d'équilibre en phase avec son sujet: la proximité des mondes réel et imaginaire, fantastique et naturaliste, et la peur que cette proximité engendre des deux côtés de la barrière.