É.-U. 2007. Drame social de Rod Lurie avec Josh Hartnett, Samuel L. Jackson, Kathryn Morris. Un journaliste sportif obtient le scoop du siècle lorsqu'il reconnaît en un itinérant de Denver une ancienne gloire de la boxe. Réflexion juste mais parfois appuyée sur l'ambition et l'imposture. Scénario crédible mêlant enquête journalistique et observations psychologiques. Réalisation précise et sans bavure. Jeu crédible de S.L. Jackson. (sortie en salle: 24 août 2007)
Un journaliste sportif obtient le scoop du siècle lorsqu'il reconnaît en un itinérant de Denver une ancienne gloire de la boxe. Réflexion juste mais parfois appuyée sur l'ambition et l'imposture. Scénario crédible mêlant enquête journalistique et observations psychologiques. Réalisation précise et sans bavure. Jeu crédible de S.L. Jackson. (sortie en salle: 24 août 2007)
Rod Lurie (THE CONTENDER, THE LAST CASTLE) renoue dans RESURRECTING THE CHAMP avec ses premières amours: le journalisme. L'histoire véridique que l'ex-critique de cinéma raconte ici a été «fictionnalisée» pour donner forme à une intrigue bien troussée, qui bascule complètement au mitan du film. Si bien qu'on a l'impression, au final, d'avoir vu deux films différents. Le premier, plus conventionnel, sur l'ambition et la famille, et le second, plus tortueux et appuyé, sur l'imposture et les dérapages. Chemin faisant, plusieurs développements fertiles coupent court. D'où l'impression de contempler une oeuvre captivante, réalisée avec doigté et précision, mais dramatiquement inaboutie, et dont la portée sociale se résume d'ailleurs à quelques maximes clamées à voix haute. Enlaidi, vieilli, rabougri dans la peau du boxeur déchu, Samuel L. Jackson apporte au film son supplément d'âme et d'humour.
Texte : Martin Bilodeau
Manon Dumais - Voir
Somme toute prévisible, RESURRECTING THE CHAMP parvient quand même à toucher grâce à ses personnages masculins qui continuent à se battre bien qu'ils échouent dans (presque) toutes les sphères de leur vie.
Pierre Ranger - Ici
Inspiré d’un fait vécu, ce long métrage (...) trace des parallèles intéressants entre le journalisme et la boxe et se révèle dans l’ensemble plutôt bien ficelé. Dommage toutefois que, comme beaucoup de films américains, celui-ci frôle par moments le mélodrame (...). Les prestations nuancées de Josh Hartnett et de Samuel L. Jackson (...) sauvent néanmoins la mise.