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Rencontres au bout du monde (Encounters at the End of the World)

É.-U. 2007. Documentaire de Werner Herzog . Le réalisateur allemand Werner Herzog se rend en Antarctique pour rencontrer des scientifiques et se familiariser avec leurs recherches. Réflexion très personnelle sur l'avenir de l'humanité. Intervenants aussi colorés que surprenants. Images insolites et envoûtantes. Quelques trouvailles sonores percutantes. (sortie en salle: 27 juin 2008)

Général
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Rencontres au bout du monde (Encounters at the End of the World)

Général Général

É.-U. 2007. Documentaire de Werner Herzog .

Le réalisateur allemand Werner Herzog se rend en Antarctique pour rencontrer des scientifiques et se familiariser avec leurs recherches. Réflexion très personnelle sur l'avenir de l'humanité. Intervenants aussi colorés que surprenants. Images insolites et envoûtantes. Quelques trouvailles sonores percutantes. (sortie en salle: 27 juin 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Le réalisateur allemand Werner Herzog (FITZCARRALDO, GRIZZLY MAN) se rend en Antarctique pour rencontrer des chercheurs et scientifiques aguerris, mais également divers aventuriers qui ont décidé de refaire leur vie sur ce continent glacé, isolé du reste du monde. Il s'arrête d'abord à la base McMurdo où il fait la connaissance de quelques originaux aux horizons divers. Puis il s'enfonce sur le continent afin de se familiariser avec les recherches sur les icebergs qui dérivent vers le Nord, sur les phoques qui produisent des sons extraordinaires sous la glace, sur les organismes unicellulaires à l'origine de la vie sur Terre et sur le volcan Erebus, toujours en activité. Herzog termine son périple au Pôle Sud où il s'interroge sur l'avenir de l'humanité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'approche documentaire de Werner Herzog s'inscrit en faux contre les modes et les tendances actuelles. Bien qu'il soit produit par la chaîne Discovery, son film n'a rien des hommages convenus aux pingouins. Le cinéaste, badin, ne pourra cependant pas s'empêcher d'en montrer. Même que son palmipède préféré a plus de choses en commun avec Klaus Kinski, son bouillant acteur fétiche et «ennemi intime», qu'avec les manchots de LA MARCHE DE L'EMPEREUR. En fait, Herzog articule ici un discours métaphysique fascinant, qu'il illustre au moyen d'images insolites et envoûtantes, de trouvailles sonores percutantes, d'archives éloquentes, et bien sûr de rencontres avec des «personnages» tout aussi colorés qu'excentriques. Force est de constater qu'un maître est à l'oeuvre.

Texte : André Caron

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