É.-U. 2007. Drame psychologique de Mike Binder avec Adam Sandler, Don Cheadle, Jada Pinkett Smith. Un dentiste new-yorkais renoue avec un camarade d'université qui a perdu sa famille dans les attentats du 11 septembre 2001. Scénario riche et délicat. Allusion sobre à un événement historique douloureux. Mise en scène sensible. Jeu poignant d'A. Sandler. (sortie en salle: 23 mars 2007)
Un dentiste new-yorkais renoue avec un camarade d'université qui a perdu sa famille dans les attentats du 11 septembre 2001. Scénario riche et délicat. Allusion sobre à un événement historique douloureux. Mise en scène sensible. Jeu poignant d'A. Sandler. (sortie en salle: 23 mars 2007)
REIGN OVER ME aurait pu facilement verser dans le pathos. Or, le traitement privilégié par Mike Binder (THE UPSIDE OF ANGER) s'avère délicat, mesuré et sensible. Le scénario, dont il est l'auteur, semble vouloir se concentrer sur la détresse morale d'un personnage, autour duquel évoluerait une brochette d'adjuvants. Or, il se développe peu à peu entre les deux protagonistes une relation forte tissée d'échanges et de connivences. À ce titre, la chimie entre Cheadle, très juste, et Sandler, fort poignant, opère parfaitement. Malgré la gravité du propos, le film est traversé par quelques traits d'humour bien sentis, qui égayent la palette émotionnelle du film, au demeurant très large. Notons en terminant la sobriété avec laquelle Binder fait allusion aux événements du 11 septembre 2001, ce qui a pour effet de renforcer l'engagement affectif du spectateur.
Texte : Michel Defoy
John DeFore - The Hollywood Reporter
Michel Defoy - Voir
Joe Leydon - Variety
Two vividly drawn characters desperately needing to jumpstart their stalled lives fortuitously connect in REIGN OVER ME. Adam Sandler and Don Cheadle head a strong cast in this affecting drama of friendship and regeneration. (...) Still, Sandler (never making a false step while maneuvering though vertiginous mood swings) and Cheadle (deftly commingling instinctive decency with quiet desperation) are individually excellent, and bring out the best in each other. And the pic itself transcends its real but relatively minor flaws to score a satisfyingly potent impact. Russ Alsobrook's high-def digital lensing subtly and skillfully sustains the mood of anxiety that percolates below the surface even during humorous moments. The soundtrack includes well-chosen pop and rock hits, including two versions - both the Who's original, and a fine cover by Pearl Jam - of "Love, Reign O'er Me."
Isabelle Massé - La Presse
Brent Simon - Screen Daily