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Quand as-tu vu ton père pour la dernière fois? (When Did You Last See Your Father?)

G.-B. 2007. Drame psychologique de Anand Tucker avec Colin Firth, Jim Broadbent, Juliet Stevenson. Au chevet de son père mourant, un écrivain tente de redéfinir sa relation avec lui et cherche à percer un secret de famille. Production intimiste tirée d'un récit autobiographique de Blake Morrison. Traitement plutôt sage, misant sur des dialogues fins. Réalisation honnête. Interprètes de grand talent. (sortie en salle: 13 juin 2008)

Général
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Quand as-tu vu ton père pour la dernière fois? (When Did You Last See Your Father?)

Général Général

G.-B. 2007. Drame psychologique de Anand Tucker avec Colin Firth, Jim Broadbent, Juliet Stevenson.

Au chevet de son père mourant, un écrivain tente de redéfinir sa relation avec lui et cherche à percer un secret de famille. Production intimiste tirée d'un récit autobiographique de Blake Morrison. Traitement plutôt sage, misant sur des dialogues fins. Réalisation honnête. Interprètes de grand talent. (sortie en salle: 13 juin 2008)

Blake Morrison, un écrivain quadragénaire réputé, s'en va passer quelques jours dans la maison familiale afin de veiller son père Arthur, atteint d'un cancer en phase terminale, et de soutenir sa mère dans cette épreuve. Pour ce mari et père de deux enfants, ce séjour est aussi l'occasion de se remémorer des épisodes parfois douloureux de son enfance et de son adolescence, passés auprès d'Arthur. D'ailleurs, Blake a toujours reproché à son père fantasque son manque d'égards à son endroit. Il le soupçonne également de lui cacher un embarrassant secret impliquant Beaty, une amie de la famille. L'écrivain saura-t-il faire la paix avec son passé?

L’AVIS DE MEDIAFILM

WHEN DID YOU LAST SEE YOUR FATHER? appartient à cette catégorie de petits drames intimistes dont le cinéma britannique a le secret. Anand Tucker (HILARY AND JACKIE, SHOPGIRL), parti d'un récit autobiographique du protagoniste, ne réinvente pourtant pas la roue. Recourant fréquemment aux flash-backs afin de tourner les «scènes à faire» (l'enfant qui surprend son père dans une situation gênante, les premiers émois amoureux à l'adolescence, etc.), le cinéaste mise avant tout sur le grand talent d'acteurs confirmés et sur la finesse des dialogues. En dépit d'une mise en scène très sage, d'une musique insistante et d'une caméra qui se regarde parfois filmer, le film touche une corde sensible. Par ailleurs, sa retenue et ses observations pertinentes compensent le manque de rebondissements et la sous-exploitation des personnages féminins.

Texte : Jean Beaulieu

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