(...) à quoi sert d’adapter Fred Vargas si on la prive de son ambiguïté et de sa langue ? (...) Fred Vargas a moins été trahie qu’affadie. En pro pas manchot, Régis Wargnier a filmé un polar comme un autre, qu’on voit et qu’on oublie sans effort. Ne restent en mémoire que quelques vues d’un Paris insolite, original et mystérieux.

• Accès à la publication

Les fans du livre risquent d'être déçus par la simplification de l'intrigue foisonnante qui faisait, en partie, le sel de l'ouvrage. De la peste, qui pourrait faire son retour à Paris, il est toujours question ici, mais de façon surtout spectaculaire, l'aspect historique du sujet étant, en grande partie, passé à la trappe. Ils se consoleront peut-être avec les prestations de José Garcia et de Lucas Belvaux.

• Accès à la publication

Il y a un charme étonnant dans ce mélange d’atmosphère à la Simenon et de Paris très contemporain, sans compter les relents moyenâgeux qui s’accordent au vieux quartier Saint-Merry. Dommage que le scénario, trop chargé en péripéties (et qui ne sont pas toujours crédibles), rende la résolution de l’intrigue laborieuse, et que le montage manque de rythme.

• Accès à la publication

Adapté du roman éponyme de Fred Vargas, le film de Régis Wargnier se démarque (...) de la plupart des polars injectés d'ultra-violence contemporaine. Mais, privé du levain de l'écriture de Vargas, notre intérêt s'érode à mesure que le scénario perd de son mystère. Par moments, on se croirait presque devant le film policier du dimanche soir, à la télé...

• Accès à la publication

(...) cette histoire compliquée, beaucoup trop longue et mollement filmée, où tous les protagonistes semblent avoir choisi, dans les dialogues, un même ton monocorde et convenu (seul le talent de Michel Serrault apporte un peu de subtilité dans le registre), ne suscite guère d'intérêt. Encore moins d'enthousiasme.

• Accès à la publication