Qu'il y ait des invraisemblances dans une intrigue, personne ne s'en formalisera si c'est pour soutenir le suspense. Mais ici, scénaristes et réalisateur sont si peu sûrs de leur capacité à garder le cap qu'ils multiplient les fausses pistes, bifurquent et butinent d'une sous-intrigue à l'autre. En fait, il y a là deux ou trois scénarios superposés qui, traités distinctement avec compétence, auraient chacun pu donner un AFFAIRE PÉLICAN, un BASIC INSTINCT ou un SEPT.

Pas facile de suivre le trio qu'habille Halle Berry, ni la haute résolution des hypothèses soulevées dans Internet, ni le rythme essouflant de l'action qui s'inscrit dans ce chassé-croisé et sa conclusion pour le moins stupéfiante. Halle Berry ne gagnera pas d'Oscar avec ça. Et Michael Douglas aurait davantage eu le physique - et la tête - de l'emploi pour le rôle confié à Willis. Les yeux doux, ça ne lui convient pas. Ce n'est pas le meilleur film que James Foley ait réalisé, mais on ne peut certainement pas lui reprocher d'aiguicher l'auditoire avec une passoire.

• http://www.journalmtl.com

PERFECT STRANGER has been conceived by people motivated entirely by product placement, whether that product is celebrity casting, consumer goods (Victoria's Secret bras, Vaio computers, Heineken beer, Reebok shoes, NYC's stylish Hotel Gansevoort), or button-pushing plot elements (Senate scandal, repressed memories of a molesting daddy, stalker tendencies of lovelorn computer geeks). This slack, overworked entertainment, directed in spasms of artistic anxiety by James Foley (...), is a rote compendium of Internet paranoia clichés, with frequent pauses to admire Berry's derriere, décolletage, and related assets. Less admirable are Willis' generic moves as an ad mogul - with a face seemingly mobile only from the nose down - still capable of bagging every beautiful woman on the payroll.

• http://www.ew.com

It might be selling itself as a "sexy thriller," but the cheesy, smirk-inducing reality is that PERFECT STRANGER would have been on the direct-to-DVD fast track had it not been for the names Halle Berry and Bruce Willis above the title. Alas, the star wattage quickly dims in this slick-looking but ringingly hollow affair that starts off generically at best before collapsing into a convoluted heap of shrill screen cliches.

• http://www.hollywoodreporter.com

Les spectateurs avides d’histoires abracadabrantes y trouveront peut-être leur compte, car l’intrigue nous entraîne sur de multiples fausses pistes qui sont exagérément compliquées. En revanche, le cinéphile averti s’ennuiera à mourir tant le scénario surexploite les clichés usuels de tout bon suspense. (…) Sans vous révéler le punch final, une fin ouverte qui (…) s’avère plutôt bizarre et, avouons-le, vraiment nulle, soulignons simplement que le parfait inconnu n’est pas celui que l’on croit être et que tout dans PARFAIT INCONNU relève d’un amateurisme navrant. Oh! oui, Halle Berry est toujours aussi séduisante, mais la magnifique actrice, qui, depuis son incroyable prestation oscarisée dans LE BAL DU MONSTRE, n’a joué que dans des films mineurs, manque parfois de conviction. Elle a beau avoir l’air apeuré au moment opportun, l’œil humide dans les scènes émotives, rien ni de son interprétation ni de sa présence n’est réellement transcendant.

• http://www.icimontreal.com