É.-U. 2007. Science-fiction de Lee Tamahori avec Nicolas Cage, Jessica Biel, Julianne Moore. Pour mettre en échec des terroristes voulant détruire Los Angeles, une agente du FBI fait équipe avec un magicien capable de prédire le futur immédiat. Adaptation efficace d'une nouvelle de Philip K. Dick. Suspense au déroulement conventionnel mais chargé d'éléments insolites. Réalisation énergique. Interprétation vigoureuse. (sortie en salle: 27 avril 2007)
Pour mettre en échec des terroristes voulant détruire Los Angeles, une agente du FBI fait équipe avec un magicien capable de prédire le futur immédiat. Adaptation efficace d'une nouvelle de Philip K. Dick. Suspense au déroulement conventionnel mais chargé d'éléments insolites. Réalisation énergique. Interprétation vigoureuse. (sortie en salle: 27 avril 2007)
L'oeuvre de l'écrivain Philip K. Dick fait depuis longtemps l'objet d'adaptations cinématographiques, certaines réussies (BLADE RUNNER, MINORITY REPORT), d'autres pas (PAYCHECK). NEXT se situe entre les deux. En effet, Lee Tamahori (DIE ANOTHER DAY, XXX - STATE OF THE UNION) signe un thriller d'une grande efficacité, qui ne brille toutefois pas par son originalité. Ainsi, exception faite du don du personnage défendu par Nicolas Cage, et de quelques bizarreries futuristes insérées dans l'intrigue, peu de choses distinguent le film d'un bon épisode de la télésérie «24». Le récit ne s'encombre pas de nuances psychologiques, et déboule à un rythme trépidant avec enchaînement convenu de cascades et de fusillades parfois spectaculaires. En pleine connaissance de cause, Cage, et tout particulièrement Julianne Moore, s'en tiennent à un jeu physique et vigoureux.
Texte : André Lavoie
William Arnold - Seattle Post-Intelligencer
As a thriller, NEXT goes a certain distance on Cage's sad-sack charm and sense of humor, but it does nothing with its intriguing premise, and it's mostly just one more tedious and progressively dumb collection of Hollywood action clichés. NEXT also contains something I never thought I'd see in a movie: a one-note, authentically bad performance by Julianne Moore. After more than a decade of threatening to become her generation's Meryl Streep, the woman appears to have finally been beaten by the system.
Vincent Ostria - L'Humanité
On s’empresse de gober le postulat de départ (...) pour ne pas trop y penser, puis on est pris dans une course-poursuite haletante où le héros (...) a fort à faire; traqué conjointement par le FBI et un groupuscule terroriste non identifié menaçant de faire exploser une bombe atomique, il trouve en plus le temps de courtiser une belle jeunette. Un cocktail qui a un vague air de DÉJÀ VU (...), mais n’en a ni la force, ni le charme souterrain. Les scènes où le héros slalome entre une avalanche de troncs d’arbres et où il se démultiplie sont assez ridicules.
Charlotte Lipinska - Télé Ciné Obs
Cris Johnson (Nicolas Cage, le tif choucrouté et la lèvre ripolinée au gloss) a un don: il voit l'avenir imminent. Deux minutes d'avance qu'il vit comme une malédiction (allez donc draguer une fille quand vous voyez le râteau venir...) mais que le FBI veut utiliser pour contrer l'explosion d'une bombe atomique (tant qu'à faire). Entre un scénario poussif et une réalisation grotesque, NEXT se révèle le nanar le plus drôle de l'année.
Carina Chocano - The Los Angeles Times
For an action thriller based on a Dick story, NEXT is peculiarly low-tech and hokey. Along with his ability to see two minutes into the future, Cris is able to dodge bullets and, once he's warmed up, peel off various layers of himself to test out alternate outcomes of any given situation. As Cris romances Liz, he's dogged by the hard-driving Ferris, a cookie so cartoonishly tough her jaw seems constantly on the brink of jutting out beyond her face and punching someone. Moore has never looked more tense or, weirdly, more bored than she does here.
Jean-François Rauger - Le Monde
Le récit prend (...) la forme d'une arborescence virtuelle illimitée, qui débouche sur une infinité de possibles. Les situations du "futur" faisant l'objet du même traitement que celles de la réalité présente, rien, au bout d'un moment, ne permet de les différencier. NEXT est donc une sorte de jeu sur ce que l'on appelle l'interactivité, où le héros paraît choisir lui-même les péripéties du film.
Justin Chang - Variety
Pic was adapted from a Philip K. Dick short story, but while there's an unmistakable whiff of MINORITY REPORT-style illogic to the proceedings (...), the script's lack of ambiguity or moral inquiry, casual disregard for its own rules and soft-hued romantic interludes won't be to many sci-fi fans' liking. Stunning cheat of a climax, which will probably have auds hurling their wristwatches at the screen in disbelief, suggests the filmmakers were less inspired by Dick than by DALLAS. (...) Wearing a high-browed haircut (...) and philosophizing in monotone voiceover about the nature of fate, Cage delivers his usual laconic, low-intensity antihero, consistently maintaining the upper hand without firing so much as a single shot.