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MR73

Fr. 2007. Drame policier de Olivier Marchal avec Daniel Auteuil, Olivia Bonamy, Catherine Marchal. Bien que dessaisi du dossier, un policier alcoolique et brisé par un drame personnel poursuit son enquête sur une série de meurtres sadiques. Intrigue touffue. Psychologie fouillée du protagoniste. Mise en scène efficace, quoique démonstrative par moments. Interprétation un peu chargée de D. Auteuil.

13 ans + (violence)
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MR73 (MR73)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

Fr. 2007. Drame policier de Olivier Marchal avec Daniel Auteuil, Olivia Bonamy, Catherine Marchal.

Bien que dessaisi du dossier, un policier alcoolique et brisé par un drame personnel poursuit son enquête sur une série de meurtres sadiques. Intrigue touffue. Psychologie fouillée du protagoniste. Mise en scène efficace, quoique démonstrative par moments. Interprétation un peu chargée de D. Auteuil.

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Après une incartade commise sous l'emprise de l'alcool, le policier marseillais Louis Schneider, récemment brisé par un drame personnel, est dessaisi d'une importante enquête portant sur une série de meurtres sadiques. Désobéissant aux ordres, il poursuit ses investigations, bien décidé à ne pas voir son travail récupéré par un collègue peu recommandable. Pendant ce temps, Justine, une jeune femme dans la trentaine, apprend avec stupéfaction que Charles Subra, l'assassin de ses parents, pourrait bénéficier d'une libération anticipée. Les routes de ces trois êtres en quête de rédemption et de paix intérieure vont se croiser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ancien inspecteur à la brigade criminelle, Olivier Marchal clôt, avec MR73, son triptyque policier, inauguré en 2001 avec GANGSTERS et poursuivi trois ans plus tard avec 36, QUAI DES ORFÈVRES. Inspiré d'une histoire vraie, le scénario développe en parallèle deux intrigues, multiplie les personnages secondaires et affine la psychologie du protagoniste. Toutefois, de trop nombreuses pistes restent sans suite, complexifiant et allongeant inutilement ce polar crépusculaire à la belle ambiance glauque. Davantage resserrée, l'histoire de ce flic alcoolique, pas très originale mais bien structurée, aurait trouvé son rythme et soutenu l'intérêt. Derrière la caméra, Marchal signe une mise en scène efficace, quoiqu'un peu trop démonstrative par moments. Ce manque de finesse et de subtilité rejaillit sur le jeu de Daniel Auteuil qui, dans les scènes d'ivresse en particulier, apparaît chargé. À ses côtés, Catherine Marchal se tire avec honneur d'un personnage ambigu, mais un peu cliché, qui aurait mérité d'être approfondi.

Texte : Olivier Lefébure

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