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Monsieur Brooks (Mr. Brooks)

É.-U. 2007. Drame policier de Bruce A. Evans avec Kevin Costner, Demi Moore, William Hurt. Un tueur schizophrène accepte qu'un photographe amateur, qui l'a pris sur le fait, l'assiste pour son prochain meurtre. Variations insolites mais peu transcendantes sur un thème éculé. Réalisation soignée mais impersonnelle. Quelques effets tape-à-l'oeil et racoleurs. Belle photographie. Jeu tout en retenue de K. Costner. (sortie en salle: 1 juin 2007)

13 ans + (violence)
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Monsieur Brooks (Mr. Brooks)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2007. Drame policier de Bruce A. Evans avec Kevin Costner, Demi Moore, William Hurt.

Un tueur schizophrène accepte qu'un photographe amateur, qui l'a pris sur le fait, l'assiste pour son prochain meurtre. Variations insolites mais peu transcendantes sur un thème éculé. Réalisation soignée mais impersonnelle. Quelques effets tape-à-l'oeil et racoleurs. Belle photographie. Jeu tout en retenue de K. Costner. (sortie en salle: 1 juin 2007)

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Durée :
Réalisation :
Homme d'affaires distingué, mari et père aimant, Earl Brooks se transforme parfois, à la nuit tombée, en un meurtrier en série froid et calculateur. Sa pulsion de tuer est commandée par son alter ego Marshall, avec qui il dialogue continuellement. Un soir qu'il assassine un couple de danseurs en pleins ébats, Brooks est photographié à son insu par un ingénieur qui, enivré par la violence érotique du spectacle, force le meurtrier à le prendre comme assistant. Parallèlement, la détective Tracy Atwood fait preuve d'un zèle si redoutable dans son enquête sur le meurtre des danseurs qu'elle paraît sur le point de percer l'identité du tueur. Sentant l'étau se resserrer, Brooks fouille la vie privée de sa poursuivante afin de trouver son talon d'achille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Surtout connu comme scénariste (STARMAN, STAND BY ME), Bruce A. Evans s'adonne ici à quelques variations insolites sur le thème éculé du tueur en série. Certains aspects du film sont réussis, dont la relation ambiguë qu'entretient le meurtrier avec le photographe amateur qui veut l'émuler. Puis le récit, qui nous entraîne dans la planification méthodique d'un crime, bifurque soudainement vers autre chose de plus macabre, amplifié par une belle photographie, mais aussi par des effets racoleurs et tape-à-l'oeil du plus mauvais goût. Au surplus, Evans, dont la réalisation est soignée mais impersonnelle, ne parvient pas à donner une épaisseur à ce schizophrène déchiré par les pulsions de son double malin, interprété par William Hurt. En outre, le revirement final, invraisemblable et à un cheveu du ridicule, ne rend pas justice au travail méticuleux d'un Kevin Costner tout en retenue. En détective au beau milieu d'une éprouvante procédure de divorce, Demi Moore peine à convaincre.

Texte : André Caron

Revue de presse

A Father With Two Careers

MR. BROOKS, alas, is not a comedy. A werewolf movie masquerading as a thriller, it looks like a canny attempt by Bruce A. Evans, its director and screenwriter (...), to establish a SAW-like franchise using the names of fading ’80s stars to lend the project a semblance of respectability. If it is not as sadistic as the SAW and HOSTEL movies, it is as malignant in its insistence on the omnipresence of evil.

Monsieur Brooks Bruce A. Evans

Risible

Homme d'affaires (...) le jour, Mr. Brooks (...) est un tueur en série (...) la nuit. Photographié en pleine action par un jeune paumé (...), Brooks est contraint de le prendre comme apprenti meurtrier. Se lancera à leurs trousses Barbie, détective incarnée par une Demi Moore incapable d'émotions tant ses traits sont figés par le Botox. Plutôt bien réalisé, l'ensemble souffre d'un scénario dénué de psychologie qui s'enfonce au fur et à mesure dans l'invraisemblable pour aboutir dans le grand-guignolesque.

 

Monsieur Brooks Bruce A. Evans

Full of Feints and Bold Choices

A lurching, zigzag tale of serial murder, killer apprenticeship (...) and cat-and-mouse investigation, Kevin Costner's MR. BROOKS puts a deliciously warped spin on what are by now many prim and proper thriller conventions. A throwback to a certain breed of wildly plot-driven thrillers from the 1980s, the film surfs along on its own crest of rising ridiculousness before slowly becoming something more interesting.

Monsieur Brooks Bruce A. Evans

Le Retour des has-been

Il est extrêmement difficile de noter ce qui est le plus navrant dans MONSIEUR BROOKS. Est-ce le protagoniste qui parle seul et à qui personne ne fait la moindre remarque ou le jeu si exécrable de miss STRIPTEASE? Dans tous les cas, les séquences involontairement comiques sont de tous les instants, se cachant allègrement derrière ces répliques vaines et ces situations tirées par les cheveux.

Monsieur Brooks Bruce A. Evans

Plausibility Is Stretched at Every Turn

Pushing coincidence and exaggeration to the point of near comic absurdity, MR. BROOKS begins as a steely cool examination of an unlikely serial killer, but it quickly tumbles off that edge into a quagmire of plot gimmicks and writer's tricks. (...) The two key roles (...) were superficially juicy enough to attract Kevin Costner (...) and Demi Moore. But they have little to play: the characters are the equivalent of junkies who plunge needles into their veins over and over without the movie giving any reason for the compulsive, self-destructive behavior.

Monsieur Brooks Bruce A. Evans

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