Rus. 2007. Drame biographique de Sergei Bodrov avec Tadanobu Asano, Honglei Sun, Khulan Chuluun. Les éprouvantes années de formation du futur empereur mongol Genghis Khan. Fresque ambitieuse brossant un portrait étonnamment flatteur du redoutable conquérant. Récit parfois confus, aux développements répétitifs. Paysages grandioses. Réalisation vigoureuse, traversée d'éclairs poétiques. Jeu plein d'autorité de T. Asano. (sortie en salle: 20 juin 2008)
Les éprouvantes années de formation du futur empereur mongol Genghis Khan. Fresque ambitieuse brossant un portrait étonnamment flatteur du redoutable conquérant. Récit parfois confus, aux développements répétitifs. Paysages grandioses. Réalisation vigoureuse, traversée d'éclairs poétiques. Jeu plein d'autorité de T. Asano. (sortie en salle: 20 juin 2008)
Cette ambitieuse fresque historique de Sergei Bodrov (LE PRISONNIER DU CAUCASE) constitue en fait le premier volet d'un projet de trilogie sur la vie de Genghis Khan. Célèbre pour sa grande cruauté, le conquérant mongol est ici dépeint de façon étonnamment flatteuse, sous les traits d'un réformateur humaniste, un mari aimant et un père de famille attentionné. Une interprétation qui ne fera certes pas l'unanimité, pas plus que le récit confus et laborieux, sujet à des problèmes de continuité et alourdi par des développements répétitifs. Reste un portrait inédit d'une figure historique majeure, parsemé de notations étonnantes sur les moeurs mongoles de l'époque. Traversée d'éclairs poétiques, la réalisation ample et vigoureuse profite des paysages grandioses de la Mongolie, de la Chine et du Kazakhstan. Le Japonais Tadanobu Asano (ZATOICHI) incarne avec un subtil mélange d'autorité et de vulnérabilité le charismatique chef de guerre et futur empereur, face à Honglei Sun, à la fois imposant et amusant dans le rôle de son frère ennemi.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marjorie Marcillac - Ici
Bodrov réussit (...) à plonger le spectateur dans la beauté et la magie de la culture nomade. Chants de gorge envoûtants, immenses steppes plantées de yourtes, cavaliers infatigables, combats sanglants magnifiquement filmés... MONGOL reste un film grandiose digne des plus grandes épopées.
Manon Dumais - Voir
Si Bodrov et son coscénariste (...) ne lésinent pas sur la jeunesse du héros, ceux-ci multi- plieront par la suite (...) les ellipses pour raconter ses premiers faits et gestes. Ce qui, du coup, donnera l'impression (...) que le scénario de ce pompeux drame épique possède plus de trous qu'un morceau d'emmenthal.
Pierre Murat - Télérama
Bodrov se bride pour raconter (mal) une véritable histoire, sacrifie à la belle image (paysages naturellement filmés en hélicoptère) et abuse de ralentis et d'accélérés pour épater le gogo. Le pire, c'est que (...) Bodrov prépare déjà la suite.
Vincent Ostria - L'Humanité
Le but du film, outre une reconstitution très soignée du cadre de vie mongole, est de peindre la légende dorée du grand conquérant. Soit, mais c’est trop édulcoré et cela manque de sens épique.
Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur
MONGOL, du réalisateur russe Sergei Bodrov, est une fresque: (...) les paysages sont immenses et les figurants en masse, les sentiments sont grands et les passions violentes, c'est parfois lourd, sans doute, c'est aussi spectaculaire et plutôt prenant.
Brigitte Baudin - Le Figaro Scope
Le cinéaste russe Sergueï Bodrov signe (...) une grande saga romanesque remarquablement mise en scène, avec des séquences de bataille à couper le souffle, évoquant une figure légendaire et mal connue des XIIe et XIIIe siècles de notre ère: Gengis Khan.