Can. 2007. Comédie de Gabriel Pelletier avec Béatrice Picard, Sylvie Léonard, Rémi-Pierre Paquin. La vie d'une publicitaire est bouleversée lorsqu'on lui impose d'héberger pour quelques semaines une vieille tante excentrique dans le besoin. Farce moribonde aux développements prévisibles. Gags usés. Éléments dramatiques mal intégrés à l'ensemble. Réalisation platement fonctionnelle. Interprétation parfois forcée. B. Picard dans la note. (sortie en salle: 20 juillet 2007)
La vie d'une publicitaire est bouleversée lorsqu'on lui impose d'héberger pour quelques semaines une vieille tante excentrique dans le besoin. Farce moribonde aux développements prévisibles. Gags usés. Éléments dramatiques mal intégrés à l'ensemble. Réalisation platement fonctionnelle. Interprétation parfois forcée. B. Picard dans la note. (sortie en salle: 20 juillet 2007)
Onze ans après le triomphe de KARMINA, Gabriel Pelletier nous revient avec cette farce moribonde et incohérente, dont les éléments dramatiques, mal intégrés à l'ensemble, paraissent tout aussi forcés que le jeu des acteurs. Exception faite de Béatrice Picard, vivante et digne malgré les situations éculées et racoleuses imposées à son personnage. À cet égard, les scènes la montrant danser le hip-hop sont particulièrement affligeantes de sottise. Du reste, on cherche en vain un éclat d'esprit ou de finesse dans le scénario brouillon et pétri de clichés opposant deux héroïnes aux antipodes: l'une réprimée et responsable, l'autre extravertie et insouciante. Du côté de la réalisation, quelques élans de fantaisie (notamment dans l'introduction de narrateurs en aparté dans les flash-backs) laissaient présager une audace qui, en définitive, fait défaut. Pire: les scènes se déroulant dans l'agence publicitaire, mal éclairées, mal cadrées, sont indignes d'un téléroman contemporain.
Texte : Martin Bilodeau
Martin Bilodeau - Le Devoir
Tout le reste tient de la décoration insignifiante, de situations mécaniques empruntées à la sitcom: jalousies qui parasitent, malentendus qui retardent la résolution, mensonges éventés, vérités mal dites, situations forcées, etc. Gabriel Pelletier éclaire tout ça comme dans un supermarché, laissant les décors et les dialogues faire ce que sa mise en scène est incapable de faire: nous situer, nous révéler quelque chose, n’importe quoi, de ses personnages.
Rachel Haller - Ici
Au bout d'une heure cinquante de projection, même les sourires se sont envolés. Il ne reste que les souvenirs d'un triste spectacle s'acharnant à n'utiliser que des clichés, des situations convenues, des scènes qui tombent à plat et un long final qui n'en finit plus.
Kevin Laforest - Voir
Avec Béatrice Picard dans le rôle, on est garanti d'avoir droit à un personnage haut en couleur et un film réjouissant, (...) Oui et non. La vénérable actrice québécoise semble bien s'amuser, mais c'est loin d'être le cas pour nous dans la salle. Nous ne faisons probablement pas partie du public cible, mais quel est-il donc? Celui de l'âge d'or qui raffole des soupers-spectacles de Michèle Richard?