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Les Faussaires (Die Fälscher)

All. 2007. Drame historique de Stefan Ruzowitzky avec Karl Markovics, August Diehl, Devid Striesow. Dans un camp de concentration, un habile faussaire d'origine juive participe à une vaste opération clandestine de fabrication de devises étrangères. Intrigue captivante inspirée du récit d'un des survivants de l'Opération Bernhard. Enjeux moraux exposés avec nuance. Mise en scène sobre et évocatrice. Jeu prenant de K. Markovics.

13 ans + (violence)
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Les Faussaires (Die Fälscher)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

All. 2007. Drame historique de Stefan Ruzowitzky avec Karl Markovics, August Diehl, Devid Striesow.

Dans un camp de concentration, un habile faussaire d'origine juive participe à une vaste opération clandestine de fabrication de devises étrangères. Intrigue captivante inspirée du récit d'un des survivants de l'Opération Bernhard. Enjeux moraux exposés avec nuance. Mise en scène sobre et évocatrice. Jeu prenant de K. Markovics.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Berlin, 1936. Salomon «Sally» Sorowitsch, considéré comme le roi des faux-monnayeurs, est mis aux arrêts par la Gestapo. Cinq ans plus tard, le commissaire Herzog le fait envoyer au camp de concentration de Sachsenhausen, où il dirige une vaste fabrique clandestine de devises étrangères visant à déstabiliser l'économie des Alliés. Herzog exige de Sally qu'il supervise le travail d'autres experts juifs, également prisonniers du camp, sur la promesse de conditions de détention tolérables s'il accepte la mission, et la menace d'exécution si l'équipe échoue. Mais les efforts des faussaires sont bientôt couronnés de succès. Tant et si bien que le détenu Adolf Burger, ardent communiste qui répugne à se faire le complice des nazis, décide de saboter la production. Pour sauver sa vie et celle de son équipe, Sally tente l'impossible.

L’AVIS DE MEDIAFILM

LES FAUSSAIRES reconstitue, sous un angle nouveau et déroutant, la plus grande opération de fabrication de faux billets de banque de l'histoire contemporaine. Stefan Ruzowitzky (ANATOMIE) filme son captivant récit, inspiré du livre-témoignage d'Adolf Burger, selon le point de vue de l'habile crapule, sorte d'anti-héros campé avec une sincérité prenante par Karl Markovics. Du coup, il évite le piège du manichéisme juif-nazi, si difficile à contourner dans le contexte hautement émotif de la Shoah. De fait, le cinéaste oppose plutôt les privilèges amers des enrôlés de l'Opération Bernhard, et la condition des autres prisonniers, qui meurent par centaines de l'autre côté de la cloison et dont les souffrances, sobrement évoquées au moyen d'un habile travail sur le son, n'en deviennent que plus insoutenables. Avec nuance, le scénario nous amène à saisir, sans prendre lui-même parti, le dilemme moral qui déchire les personnages: pactiser avec l'ennemi pour garantir sa subsistance ou enrayer l'engrenage au risque de sa vie.

Texte : André Lavoie

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