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Les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner)

É.-U. 2007. Drame de Marc Forster avec Khalid Abdalla, Homayoun Ershadi, Zekiria Ebrahimi. Vingt ans après avoir trahi son meilleur ami, un écrivain afghan exilé aux États-Unis revient sauver le fils orphelin de ce dernier, menacé par les talibans. Adaptation fidèle du best-seller de Khaled Hosseini. Observations sociales justes. Leçons morales parfois insistantes. Développements résolument mélodramatiques. Réalisation soignée. Interprétation fort satisfaisante. (sortie en salle: 21 décembre 2007)

13 ans +
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Les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2007. Drame de Marc Forster avec Khalid Abdalla, Homayoun Ershadi, Zekiria Ebrahimi.

Vingt ans après avoir trahi son meilleur ami, un écrivain afghan exilé aux États-Unis revient sauver le fils orphelin de ce dernier, menacé par les talibans. Adaptation fidèle du best-seller de Khaled Hosseini. Observations sociales justes. Leçons morales parfois insistantes. Développements résolument mélodramatiques. Réalisation soignée. Interprétation fort satisfaisante. (sortie en salle: 21 décembre 2007)

Afghanistan, 1978. Fils unique d'un riche entrepreneur, Amir, 12 ans, gagne un combat annuel de cerfs-volants avec l'aide de son fidèle ami Hassan, le fils du domestique. Le même jour, un menaçant jeune du quartier viole ce dernier, qu'il méprise en raison de son origine ethnique. Amir, qui assiste de loin à la scène, n'a pas le courage d'intervenir. Rongé par la culpabilité, il tient désormais son ami à distance et va jusqu'à provoquer son renvoi de la maison. Un an plus tard, lorsque l'armée soviétique envahit l'Afghanistan, Amir et son père se réfugient aux États-Unis. Les années passent. En 2000, Amir, devenu écrivain, se voit forcé de retourner dans son pays natal pour sauver le fils d'Hassan, envoyé dans un orphelinat délabré depuis la mort de ses parents aux mains des talibans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Marc Forster (MONSTER'S BALL, FINDING NEVERLAND) signe une adaptation fidèle du best-seller de Khaled Hosseini. Au programme donc: des observations culturelles, sociales et politiques très justes, une illustration poignante de la douleur et de la déchéance de l'exil, mais aussi des leçons morales plutôt insistantes sur le rachat et le courage, ainsi que des développements résolument mélodramatiques. Lesquels donnent lieu à des moments d'une choquante dureté, mais aussi à des correspondances et jeux de miroirs parfois forcés. En outre, les motivations des personnages n'apparaissent pas toujours limpides, surtout dans le dernier tiers du film, une séquence cruciale du roman ayant été omise par le scénariste. Cela dit, la mise en scène de Forster s'avère sensible et très soignée, particulièrement dans l'épisode afghan du début. L'interprétation est également fort satisfaisante, avec une mention pour le jeune Ahmad Khan Mahmoodzada, naturel et attachant dans le rôle de l'intègre Hassan, et Homayoun Ershadi (LE GOÛT DE LA CERISE), très solide en père libre penseur digne et courageux, mais non sans taches.

Texte : Louis-Paul Rioux

Revue de presse

Un Vent de propagande...

Le film, oeuvre de rédemption fidèle au roman, possède une finesse et un naturel que dépare une musique trop appuyée. (...) Quoique tourné en Chine, le film tire beaucoup de sa vérité de ses magnifiques paysages et des décors évocateurs. (...) Sinon, l'intrigue, (...) entre enfance et âge adulte, se révèle une oeuvre de qualité, sans atteindre la finesse supérieure d'un grand film d'auteur.

Cerfs-volants de Kaboul, Les Marc Forster

A Feeling of Authenticity

While the largely unknown cast and subtitled dialogue may present a marketing challenge, they also create a feeling of authenticity in this poignant, intimate epic (...). Deft adaptation by David Benioff condenses cast of characters and events, but incorporates nearly all the novel's major moments, while the dialogue (...) finds a natural balance between English and Dari delivery.

Cerfs-volants de Kaboul, Les Marc Forster

Adaptation ratée

(...) la  transposition cinématographique (...) verse allègrement dans le mélo, passant rapidement par-dessus les enjeux importants avec un regard occidental plus que douteux. À quoi bon offrir une mise en scène dynamique et diriger convenablement ses acteurs (...) si le récit se complaît dans les invraisemblances, les raccourcis boiteux et la musique insistante?

Cerfs-volants de Kaboul, Les Marc Forster

The Sense of Hope

(...) Khaled Hosseini's best-selling novel has been given the screen adaptation it richly deserves. Gorgeously filmed in Northern California and China (...), THE KITE RUNNER keeps things simple and elegant. (...) For all the pain and loss that THE KITE RUNNER depicts, it is still a film of exhilarating, redemptive humanity, conveying an enduring sense of hope.

Cerfs-volants de Kaboul, Les Marc Forster

De charmant à saugrenu

Le potentiel était là pour un portrait fascinant de l'Afghanistan, de 1978 (...) à 2000 (...). La première partie, qui dépeint l'amitié de deux garçons amateurs de cerf-volant, est plutôt charmante. Mais plus le récit avance, plus les clichés mélodramatiques et les rebondissements saugrenus se multiplient, jusqu'à ce qu'on se retrouve en plein thriller de  série B.

Cerfs-volants de Kaboul, Les Marc Forster

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