É.-U. 2007. Science-fiction de Tim Story avec Ioan Gruffudd, Jessica Alba, Chris Evans. Quatre justiciers aux pouvoirs fantastiques luttent contre un extraterrestre belliqueux qui provoque des catastrophes à travers le monde. Intrigue éparpillée et passe-partout, mais aux péripéties enlevées. Tension dramatique sapée par un humour infantile. Orgie d'effets spéciaux assez réussis. Interprétation énergique mais superficielle. (sortie en salle: 15 juin 2007)
Quatre justiciers aux pouvoirs fantastiques luttent contre un extraterrestre belliqueux qui provoque des catastrophes à travers le monde. Intrigue éparpillée et passe-partout, mais aux péripéties enlevées. Tension dramatique sapée par un humour infantile. Orgie d'effets spéciaux assez réussis. Interprétation énergique mais superficielle. (sortie en salle: 15 juin 2007)
Moins connue du grand public que SPIDER-MAN ou HULK, FANTASTIC FOUR demeure néanmoins un des feuilletons de «comic books» les plus populaires de Marvel. Au-delà des nouveaux ennemis introduits, cette seconde aventure de ces flamboyants superhéros reproduit la recette de la première: une intrigue éparpillée et passe-partout qui ne réserve à peu près aucune surprise, mais qui fournit au réalisateur la matière de base pour une orgie d'effets spéciaux, au demeurant assez réussis. Et, toujours comme dans le film précédent, un humour infantile vient constamment désamorcer la tension dramatique générée par des péripéties néanmoins enlevées, lesquelles devraient distraire surtout un public jeune et peu exigeant en matière de complexité psychologique ou thématique. Les interprètes ne semblent pas prendre cela très au sérieux et l'on ne saurait les en blâmer. À tout le moins, ils font preuve d'un enthousiasme juvénile qui ne dépare pas l'ensemble.
Texte : Martin Girard
Julien Barcilon - Télé 7 Jours
Les tribulations du club des 4 font pâles figures comparées à celles de leur confère Spider-Man. Si le premier volet peaufinait les personnages, cette suite puise dans ses acquis. D'où l'impression de déjà-vu.
Gilles Renault - Libération
Créé en images de synthèse, avec la voix de Laurence Fishburne, le Surfer d’argent est bien la valeur ajoutée de cet épisode et ses scènes profitent au film dans sa globalité. En face, les 4 Fantastiques, eux, gardent cette beauferie un peu touchante, en dépit d’une transcription cinématographique elle-même pas trop light.
Sonia Sarfati - La Presse
Les 4 Fantastiques maîtrisent maintenant leurs pouvoirs et auront à s'en servir: leur vieil ennemi, Dr Doom, n'est pas mort; et un nouveau danger menace la Terre, annoncé par l'énigmatique Silver Surfer. Contrairement au premier film, il y a ici une histoire. C'est un progrès mais, bon, il y a encore du chemin à faire pour atteindre le panthéon du film de super-héros!
Michaël Augendre - Ici
Pour cette suite, (...) Tim Story se contente d’un récit simplifié à l’extrême et d’une mise en scène sans personnalité. Afin de produire un film préfabriqué pour un public adolescent, en soif d’effets spéciaux et de combats titanesques (là, ils seront sans doute déçus). L’action tarde cependant à débuter, faisant la part belle aux personnalités de nos quatre superhéros. (...) À noter enfin les piètres performances de Jessica Alba (...) et de Julian McMahon.
Martin Girard - Voir
(...) même si l'avenir de la planète semble être en jeu (...), LES 4 FANTASTIQUES ET LE SURFER D'ARGENT ne génère pas une once de suspense. Est-ce dû à l'humour infantile qui vient constamment désamorcer les enjeux dramatiques? Peut-être. Contrairement à des réussites plus sombres et adultes comme (...) SPIDER-MAN 2, LES 4 FANTASTIQUES ne parvient pas à transcender le matériel simpliste dont il s'inspire au départ.