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Le Tueur

Fr. 2007. Thriller de Cédric Anger avec Gilbert Melki, Grégoire Colin, Sophie Cattani. Un spécialiste en investissements convainc le tueur à gages chargé de l'éliminer de lui accorder quelques jours de sursis pour mettre de l'ordre dans ses affaires. Récit très mince et pas foncièrement original. Réalisation texturée, instillant un climat d'angoisse assez prenant. Bons interprètes.

13 ans +
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Le Tueur (Le Tueur)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2007. Thriller de Cédric Anger avec Gilbert Melki, Grégoire Colin, Sophie Cattani.

Un spécialiste en investissements convainc le tueur à gages chargé de l'éliminer de lui accorder quelques jours de sursis pour mettre de l'ordre dans ses affaires. Récit très mince et pas foncièrement original. Réalisation texturée, instillant un climat d'angoisse assez prenant. Bons interprètes.

Genre :
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Scénario :
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Evokative Films
Le tueur à gages Dimitri Kopas débarque à Paris. Sa mission: éliminer le spécialiste en investissements Léo Zimmermann. Peu après son arrivée, il se présente au bureau de ce dernier en se faisant passer pour un client. Dès qu'il le voit, Léo prend conscience que sa tête est mise à prix. Après des heures d'angoisse et de paranoïa, l'investisseur, aux prises avec une épouse qui le trompe avec son associé, décide de confronter le tueur. Il lui propose alors de retarder son exécution de quelques jours, afin de lui permettre de faire un dernier coup d'argent qui assurera l'avenir de sa fillette adorée. Kopas accepte le marché et tue les heures en compagnie d'une jeune femme mystérieuse rencontrée au bar de son hôtel.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Critique aux Cahiers du Cinéma puis scénariste, notamment pour LE PETIT LIEUTENANT de Xavier Beauvois (qui tient ici un petit rôle), Cédric Anger réalise un premier long métrage inégal mais fort prometteur. Sur le canevas usé du film de tueurs, Anger a su broder quelques variations intrigantes, surtout dans la relation inusitée qui se tisse entre l'assassin et sa proie. Mais passé un coup de théâtre pas trop difficile à deviner, on se rend compte que le scénario recèle au fond peu de réelle originalité, et que sa grande minceur est rendue encore plus évidente par un volet sentimental plutôt plaqué et guère éclairant. Bref, c'est surtout sur le plan du traitement que le film gagne des points. Ainsi, la réalisation, texturée, instille un climat d'angoisse assez prenant, aidée en cela par les fortes images de Caroline Champetier (NETTOYAGE À SEC, PONETTE). En outre, tous les interprètes s'acquittent de leur tâche avec aplomb et sensibilité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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