From the special effects-laden trailers, BRIDGE TO TERABITHIA looks for all the world like the second coming of THE CHRONICLES OF NARNIA. It's not - and that's a very good thing. Firmly grounded in the real world and based on Katherine Paterson's 1977 Newbery Award-winning novel, BRIDGE TO TERABITHIA is a wonderfully heart-wrenching love story for tweens, teens, and even adults who fondly remember when a friendship could be ignited by a gesture as simple as offering a stick of Juicy Fruit.

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Destiné à un jeune public, LE PONT DE TERABITHIA, que Gabor Csupo a réalisé avec une belle vision de l'histoire originale, n'est pas pour autant un film enfantin ou niais. Tout n'y est pas que rêve et magie. Les réalités de la vie, même les plus pénibles, y sont traitées avec sensibilité. (...) Josh Hutcherson et AnnaSophia Robb sont deux jeunes acteurs de talent qui ont déjà du métier (...). Dans LE PONT DE TERABITHIA, ils donnent de bonnes performances et (...) ils partagent une belle chimie. LE PONT DE TERABITHIA se révèle finalement un film pour jeunes qui va au-delà du simple divertissement.

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The imaginary world dreamed up by two youngsters in Katherine Paterson's coming-of-age classic has been realized imperfectly, but with intelligence and sensitivity nonetheless, in BRIDGE TO TERABITHIA. Some literal-minded attempts at magical realism are redeemed by the film's emotional texture, winning chemistry between the tyke leads and scrupulous adherence to a childlike point of view. (...) The dark earth tones of Michael Chapman's cinematography invest the forest sequences with an enticing sense of mystery and danger, counterbalanced by the more benign wonderment of Aaron Zigman's score. Costume designer Barbara Darragh deserves mention for her smart decision to clothe and accessorize Robb like a tyro hippie.

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LE PONT DE TERABITHIA est une invitation au voyage, à l'imagination et à l'émotion. Le scénario, inspiré par le best-seller de Katerine Paterson, ne cède à aucune facilité. (...) il n'y a aucune formule magique pour surmonter les difficultés de la vie. Ni pour ses grands drames, ni pour ses petits. Juste un pont, qui existe en chacun de nous, petit ou grand, un monde dans lequel on peut s'évader, et rêver sa vie. LE PONT DE TERABITHIA impressionne également par le jeu convaincant de ses jeunes acteurs, AnnaSophia Robb (...) et Josh Hutcherson. Quant aux effets spéciaux (...), ils surprennent par leur justesse et leur sobriété. LE PONT DE TERABITHIA trouve une façon très belle et très subtile d'allier onirisme et réalisme, le monde de l'enfance et des rêves éveillés et le monde résigné, étriqué, mais pourtant bien réel, de l'âge adulte. On est loin, très loin de l'indifférence ou de l'ennui dans ce film qui n'est décidément pas seulement réservé aux enfants.

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Don't be fooled by the CGI-laden, NARNIA-lite trailers for BRIDGE TO TERABITHIA: Far from a computer generated escapist fantasy, this film is an unpretentious and touching tale of preteen companionship and loss. TERABITHIA is the story of fifth-grade loner Jess Aarons (...), whose sensitive, artistic temperament isolates him from the towheaded bullies at school and his hardheaded father at home. Liberation from solitude comes in the form of sprightly Leslie (...), whose exaggerated anime cuteness bring Jess out of his shell. The pair form a bond based on a made-up world called Terabithia. Director Gabor Csupo of RUGRATS "fame" steer clear of cutesy tween stereotypes, but it's Jess's relationship with his father, played by Robert Patrick, that elevates TERABITHIA from a good kids movie to a classic contender.

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