Can. 2007. Documentaire de Richard Desjardins . L'histoire déchirante des Algonquins, nation autochtone disséminée dans une dizaine de réserves à travers l'Abitibi-Témiscamingue. Portrait troublant et résolument subjectif. Survol parfois trop rapide des implications politiques, sociales, économiques et culturelles. Réalisation directe et sans fard, au service du message. Témoignages d'un intérêt soutenu. (sortie en salle: 23 novembre 2007)
L'histoire déchirante des Algonquins, nation autochtone disséminée dans une dizaine de réserves à travers l'Abitibi-Témiscamingue. Portrait troublant et résolument subjectif. Survol parfois trop rapide des implications politiques, sociales, économiques et culturelles. Réalisation directe et sans fard, au service du message. Témoignages d'un intérêt soutenu. (sortie en salle: 23 novembre 2007)
Les auteurs de L'ERREUR BORÉALE persistent et signent avec ce nouveau brûlot résolument subjectif, véritable voyage dans le temps et l'espace à la recherche des traces d'un peuple qui a subi les intempéries de la colonisation et les avanies du monde moderne. On peut cependant reprocher aux auteurs leur traitement à la hâte, par courts chapitres, des dimensions politiques, sociales, économiques et culturelles de ce vaste et complexe sujet. La question des conseils de bande, par exemple, manque de nuance. La réalisation, directe et sans fard, est entièrement au service du message, et des témoignages, d'un intérêt soutenu.
Texte : Martin Bilodeau
Normand Provencher - Le Soleil
Desjardins et Monderie ont accompli un immense travail de défrichage. Leur thèse (...) est appuyée par des images et photos d’archives, des documents historiques, des dates, des noms, des faits, seulement des faits. (...) Reste à voir si LE PEUPLE INVISIBLE aura le même impact que L'ERREUR BORÉALE. L’ennui, comme l’a déjà dit Desjardins, c’est que la forêt est une industrie de 20 milliards, alors qu’un Indien, ça ne vaut rien...
Michel Defoy - Voir
Avec LE PEUPLE INVISIBLE, Richard Desjardins et Robert Monderie nous ouvrent les yeux sur les grandeurs et misères de la nation algonquine. Une oeuvre choquante mais essentielle. (...) Grâce à un contact solide, basé sur un respect mutuel (...), les deux réalisateurs ont pu se glisser dans l'entrebâillement du quotidien et, profitant de leur point de vue privilégié, capter des scènes de vie crues et bouleversantes.
Michaël Augendre - Ici
Pas de misérabilisme (...). Pas de surenchère émotive. Pas de démonstration vulgaire et appuyée. Des images d’hier et d’aujourd’hui, d’anciennes reconstitutions, des témoignages et une sombre réalité: l’état pathétique des Algonquins dans notre Québec moderne. Ce documentaire se veut pédagogique; alors oubliez une quelconque ambition artistique. (...) Pour parvenir à leurs fins, Desjardins et Monderie ratissent large: histoire, anthropologie, politique, socio-ethnologie...