É.-U. 2007. Comédie sentimentale de Jeff Lowell avec Lake Bell, Eva Longoria, Paul Rudd. Le fantôme d'une jeune femme écrasée par une statue de glace le jour de ses noces revient perturber la vie d'une voyante tombée amoureuse de son ex-fiancé. Romance fantaisiste plutôt sympathique mais sans grandes surprises. Développements parfois précipités. Clichés d'usage. Réalisation fonctionnelle. Énergique mais irritante E. Longoria Parker. Expressive et spontanée L. Bell. (sortie en salle: 1 février 2008)
Le fantôme d'une jeune femme écrasée par une statue de glace le jour de ses noces revient perturber la vie d'une voyante tombée amoureuse de son ex-fiancé. Romance fantaisiste plutôt sympathique mais sans grandes surprises. Développements parfois précipités. Clichés d'usage. Réalisation fonctionnelle. Énergique mais irritante E. Longoria Parker. Expressive et spontanée L. Bell. (sortie en salle: 1 février 2008)
Auteur pour la télévision et scénariste du film JOHN TUCKER MUST DIE, Jeff Lowell passe à la réalisation avec cette petite comédie romantico-fantaisiste plutôt sympathique, qui emprunte certains éléments narratifs au GHOST de Jerry Zucker. De fait, l'ensemble réserve peu de réelles surprises, tant au plan du récit que de la mise en scène, et n'évite pas les clichés d'usage. De plus, quelques développements apparaissent précipités. Ainsi, la relation entre le personnage de Kate et son fiancé n'a pas le temps de s'établir à l'écran que déjà, dans la première séquence, ils sont séparés. Ce qui rend peu convaincant le chagrin du veuf, d'autant plus que la disparue est dépeinte comme une insupportable mégère. Celle-ci est incarnée avec énergie mais peu de nuances par Eva Longoria Parker («Desperate Housewives»), qui se fait constamment voler la vedette par l'expressive et spontanée Lake Bell. Sous-utilisé, le pourtant talentueux Paul Rudd offre une performance sans relief. En revanche, Jason Biggs fait sourire en ami gay et associé de la charmante traiteur-voyante.
Texte : Louis-Paul Rioux
Daniel Rioux - Le Journal de Montréal
(...) les apparitions à répétition du fantôme de la polissonne vont provoquer des situations plus ridicules que cocasses et finir par semer l’ennui auprès des spectateurs qui ne roupillent pas encore.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) rien n'est très drôle dans cette comédie où les situations et les dialogues tombent à plat et où rien n'est «noir» - à part la chevelure d'Eva Longoria Parker. Quant à l'opposition entre les croyants et les sceptiques, elle est beaucoup moins soulignée que (...) le regard charbonneux de la belle Gabrielle de DESPERATE HOUSEWIVES.
Odile Tremblay - Le Devoir
Scénario abracadabrant, mise en scène d'une infinie platitude, gags stupides, héros sans substance. Ma sorcière bien-aimée, mais en moins drôle. N'en jetez plus. (...) Bref, film à fuir.
Rachel Haller - Ici
(...) les acteurs sont effroyablement mauvais, (...) la caméra répète à l'infini le trio champ-contrechamp-plan d'ensemble et (...) la bande-son se limite à la post-synchro des voix et à quelques musiques larmoyantes, des Carmina Burana à de la pop de supermarché.
Manon Dumais - Voir
(...) on ne s'ennuie pas trop durant cette heure et demie puisque le tout s'avère somme toute vivant, par moments punché et réalisé convenablement. Enfin, si la beauté désespérée désire connaître le succès en piétinant les plates-bandes (...) de Meg Ryan, elle devra peut-être cesser de se la jouer vamp de banlieue et apprivoiser la fille d'à côté en elle.