L’AVIS DE MEDIAFILM

S'il revisite avec humour, fantaisie et sens de l'aventure le fameux mythe du monstre du Loch Ness, THE WATER HORSE se présente aussi comme un récit d'apprentissage sur le désarroi d'un garçon dont le père fut emporté par la folie de la Deuxième Guerre mondiale. Ce qui d'ailleurs explique l'attachement du héros pour ce petit dragon dont la présence encombrante dans la maisonnée évoque souvent E.T. Cette parenté, qui n'est pas fortuite, se reflète également dans l'étalage de bons sentiments et dans la mise en scène, efficace à défaut d'être vraiment inspirée, de Jay Russell (MY DOG SKIP, LADDER 49). Une trouvaille amusante toutefois: à mesure que le dragon prend du volume, la production prend de l'ampleur, jusqu'à atteindre les excès grandiloquents du film-catastrophe. L'aspect quelque peu artificiel du monstre contraste avec la présence vibrante des interprètes, tous très touchants, à commencer par le jeune Alex Etel (MILLIONS).

Texte : André Lavoie