Le Cedre Penche
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Le Cèdre penché

2007
Les difficiles retrouvailles des deux filles d'une chanteuse country récemment décédée.
Scénario bancal aux thèmes riches mais mal exploités. Réalisation modeste copiant maladroitement l'esthétique du cinéma direct. Musique planante. Jeu sobre des interprètes.

L'avis de Mediafilm

À l'instar de Denis Côté, avec qui il a collaboré entre autres à titre de directeur photo sur NOS VIES PRIVÉES, Rafaël Ouellet signe une première oeuvre de fiction sans concession, à compte d'auteur. Hélas, LE CÈDRE PENCHÉ n'est guère plus passionnant qu'un «home movie». Certes, on peut porter au compte du budget de misère la qualité médiocre des images. Cependant, on s'étonne du peu de soin apporté à l'écriture. L'incommunicabilité et le deuil sont pourtant des thèmes porteurs et universels. Visiblement, ils intéressent moins le cinéaste que l'esthétique du cinéma direct, qu'il tente de reproduire sans toutefois en percer l'âme. Au-delà de la sobriété de l'interprétation, saluons la qualité de la musique planante et poétique de Gilles-Vincent Martel et Viviane Audet.

Luc Laporte-Rainville

Synopsis

(sortie en salle le 13 juin 2008)

Année

2007

Genre

Drame poétique

Durée

77 min.

Origine

Canada

Images

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