Can. 2007. Drame poétique de Rafaël Ouellet avec Viviane Audet, Marie Neige Chatelain. Les difficiles retrouvailles des deux filles d'une chanteuse country récemment décédée. Scénario bancal aux thèmes riches mais mal exploités. Réalisation modeste copiant maladroitement l'esthétique du cinéma direct. Musique planante. Jeu sobre des interprètes. (sortie en salle: 13 juin 2008)
Les difficiles retrouvailles des deux filles d'une chanteuse country récemment décédée. Scénario bancal aux thèmes riches mais mal exploités. Réalisation modeste copiant maladroitement l'esthétique du cinéma direct. Musique planante. Jeu sobre des interprètes. (sortie en salle: 13 juin 2008)
À l'instar de Denis Côté, avec qui il a collaboré entre autres à titre de directeur photo sur NOS VIES PRIVÉES, Rafaël Ouellet signe une première oeuvre de fiction sans concession, à compte d'auteur. Hélas, LE CÈDRE PENCHÉ n'est guère plus passionnant qu'un «home movie». Certes, on peut porter au compte du budget de misère la qualité médiocre des images. Cependant, on s'étonne du peu de soin apporté à l'écriture. L'incommunicabilité et le deuil sont pourtant des thèmes porteurs et universels. Visiblement, ils intéressent moins le cinéaste que l'esthétique du cinéma direct, qu'il tente de reproduire sans toutefois en percer l'âme. Au-delà de la sobriété de l'interprétation, saluons la qualité de la musique planante et poétique de Gilles-Vincent Martel et Viviane Audet.
Texte : Luc Laporte-Rainville