É.-U. 2007. Comédie dramatique de Craig Gillespie avec Ryan Gosling, Emily Mortimer, Paul Schneider. Un jeune employé de bureau introverti entretient une relation amoureuse avec une poupée grandeur nature qu'il traite comme une vraie femme. Prémisse loufoque traitée avec sensibilité. Mise en scène attentive. Quelques longueurs. Excellente distribution. (sortie en salle: 9 novembre 2007)
Un jeune employé de bureau introverti entretient une relation amoureuse avec une poupée grandeur nature qu'il traite comme une vraie femme. Prémisse loufoque traitée avec sensibilité. Mise en scène attentive. Quelques longueurs. Excellente distribution. (sortie en salle: 9 novembre 2007)
Le thème de l'amour pour des poupées grandeur nature, déjà abordé dans le documentaire britannique GUYS AND DOLLS, donne ici lieu à une comédie certes absurde, mais étonnamment sensible. En effet, bien que consciente du ridicule des situations exploitées, la scénariste Nancy Oliver (SIX FEET UNDER) refuse de se moquer de son protagoniste. Au contraire, elle tente de comprendre l'état d'esprit désespéré dans lequel un individu doit se trouver pour en arriver à tomber amoureux d'un objet inanimé. La mise en scène attentive de Craig Gillespie (MR. WOODCOCK) explore délicatement, avec force nuances, le registre tragicomique préconisé. Quelques longueurs se font toutefois ressentir ici et là. Par contre, l'excellente distribution est irréprochable, avec en tête un Ryan Gosling habité, qui parvient à rendre attachant un personnage a priori peu avenant.
Texte : Kevin Laforest
Anabelle Nicoud - La Presse
LARS AND THE REAL GIRL déçoit, surtout en ce qui a trait au scénario. Sorti de la plume de Nancy Oliver (...), le film est, au final, une bleuette inoffensive. Si LARS AND THE REAL GIRL parle de poupée gonflable, il ne sera pas question d'astiquage quelconque. La poupée, ici, joue le rôle de l'ours en peluche pour les enfants. La morale est donc sauve.
Rachel Haller - Ici
(...) LARS AND THE REAL GIRL, sans être un parangon de finesse et d'originalité, déjoue largement les pronostics. L'humour reste fruste, la symbolique lourde et la mise en scène banale, mais le canevas s'avère bien plus décalé. Et, autre bon point, il permet à Ryan Gosling (...) de se débarrasser une bonne fois pour toutes de ses oripeaux de beau gosse.
Kevin Laforest - Voir
La prémisse du film, loufoque d'emblée, devient carrément ridicule quand c'est soudain toute la communauté où vit Lars qui se met à prétendre que sa poupée est une vraie femme. (...) Reste que la scénariste (...) et le réalisateur (...) font preuve de beaucoup de sensibilité dans le traitement (...). De même, Ryan Gosling est admirablement dévoué au rôle, parvenant à rendre attachant un personnage qui aurait facilement pu être rebutant.