É.-U. 2007. Drame d'espionnage de Paul Greengrass avec Matt Damon, Joan Allen, David Strathairn. En cherchant à découvrir sa véritable identité, un ex-tueur de la CIA souffrant d'amnésie menace de révéler des secrets d'État compromettants. Intrigue rocambolesque et palpitante inspirée d'un roman de Robert Ludlum. Réalisation pleine de brio. Montage frénétique. Distribution de grande classe. (sortie en salle: 3 août 2007)
En cherchant à découvrir sa véritable identité, un ex-tueur de la CIA souffrant d'amnésie menace de révéler des secrets d'État compromettants. Intrigue rocambolesque et palpitante inspirée d'un roman de Robert Ludlum. Réalisation pleine de brio. Montage frénétique. Distribution de grande classe. (sortie en salle: 3 août 2007)
Après avoir réalisé THE BOURNE SUPREMACY (2004), deuxième volet de la trilogie de Robert Ludlum, l'Anglais Paul Greengrass (UNITED 93) reprend les commandes de cet ultime épisode. Les péripéties de Jason Bourne, attachant monstre repenti, sont campées dans les grandes villes du monde, avec un percutant détour par Tanger, théâtre d'une des séquences les plus spectaculaires du film. Cette décharge d'adrénaline, insufflée grâce à une caméra nerveuse et un montage frénétique, n'altère en rien la gravité des enjeux et la densité psychologique des personnages. Car au-delà du caractère flamboyant de la mise en scène, les dilemmes moraux du héros constituent toujours la pierre angulaire, le supplément d'âme, de cette course folle. Les acteurs qui y prennent part le font avec grande conviction, à commencer par le remarquable Matt Damon. À ses côtés, Joan Allen et Julia Stiles reprennent le flambeau avec la même élégance tandis qu'en patron opiniâtre, David Strathairn offre une solide performance.
Texte : André Lavoie