É.-U. 2007. Drame psychologique de David Auburn avec Sigourney Weaver, Kate Bosworth, Alessandro Nivola. À New York, une femme se prend d'affection pour une délinquante qui lui rappelle sa petite fille, mystérieusement disparue 16 ans plus tôt. Portrait sensible d'une femme brisée. Scénario délicat déjouant les attentes. Personnages attachants. Mise en scène compétente. Interprétation satisfaisante.
À New York, une femme se prend d'affection pour une délinquante qui lui rappelle sa petite fille, mystérieusement disparue 16 ans plus tôt. Portrait sensible d'une femme brisée. Scénario délicat déjouant les attentes. Personnages attachants. Mise en scène compétente. Interprétation satisfaisante.
Dramaturge ("Proof") et scénariste (THE LAKE HOUSE), David Auburn signe avec THE GIRL IN THE PARK un drame sensible et touchant. Sans être d'une grande originalité, ce beau portrait d'une femme brisée par la perte de son enfant a le grand mérite de jouer la carte de la demi-teinte plutôt que celle - plus facile et attendue - du mélo larmoyant ou de la folle quête d'une mère névrosée. Évitant ainsi les clichés, déjouant souvent les attentes du spectateur, l'auteur dessine des personnages attachants et crédibles, à la psychologie fouillée. Sans effets gratuits, la mise en scène s'avère discrète, tout au service de l'histoire. Valsant entre amitié et amour maternel, Sigourney Weaver, solide, et Kate Bosworth, fragile, composent un duo "mère-fille" des plus convaincants.
Texte : Olivier Lefébure