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La Belle Empoisonneuse

Can. 2007. Comédie dramatique de Richard Jutras avec Maxime Denommée, Isabelle Blais, Benoît Gouin. Un jeune rêveur se retrouve impliqué dans une affaire de meurtre avec la jeune femme mystérieuse, aux lourds secrets de famille, dont il est épris. Variation amusante mais un peu forcée sur des thèmes et motifs empruntés à la mythologie grecque. Intrigue à intensité variable. Réalisation conventionnelle. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 25 janvier 2008)

13 ans +
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La Belle Empoisonneuse (La Belle Empoisonneuse)

13 ans + 13 ans +

Can. 2007. Comédie dramatique de Richard Jutras avec Maxime Denommée, Isabelle Blais, Benoît Gouin.

Un jeune rêveur se retrouve impliqué dans une affaire de meurtre avec la jeune femme mystérieuse, aux lourds secrets de famille, dont il est épris. Variation amusante mais un peu forcée sur des thèmes et motifs empruntés à la mythologie grecque. Intrigue à intensité variable. Réalisation conventionnelle. Interprétation enthousiaste. (sortie en salle: 25 janvier 2008)

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Homère, jeune rêveur passionné de mycologie et de mythologie grecque, a le coup de foudre pour Roxane, une jeune femme mystérieuse et distante avec qui il a été jumelé pour vendre porte à porte des carnets de coupons-rabais. Il rumine encore secrètement son sentiment lorsqu'une visite chez un humoriste en chute de popularité vire au drame: pour soustraire Roxane aux menaces de ce dernier, Homère l'assomme avant de s'enfuir avec elle. Lorsque le corps est retrouvé sans vie, l'enquête conduit les policiers à la compagnie qui embauche les deux jeunes, devenus entretemps amants. Laquelle compagnie est dirigée par le beau-père de Roxane, qui semble avoir sur la jeune femme une emprise certaine, liée à de lourds secrets de famille sur lesquels Homère tentera, au risque de sa vie, de faire toute la lumière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le scénario de LA BELLE EMPOISONNEUSE est avant tout prétexte à un jeu de pistes freudien, pour ne pas dire oedipien puisque celui-ci s'inspire de la mythologie grecque. D'où l'impression de suivre, pas tant une intrigue (celle-là à intensité variable) qu'un exercice de premier de classe, avec ses escales convenues et ses motifs entendus. Qu'à cela ne tienne, ce parti pris étrange, et audacieux dans le contexte actuel, soutient l'intérêt, grâce entre autres au jeu enthousiaste et plein d'esprit de Maxime Denommée, ainsi qu'au mystère crédible distillé par le personnage d'Isabelle Blais. Le couple dépareillé que ces derniers forment à l'écran est en outre si inattendu qu'il sert les malentendus, clivages et faux-semblants au centre du film. À l'inverse des autres personnages, plus caricaturaux et sous-développés. Mais c'est surtout la réalisation conventionnelle de Richard Jutras, ainsi que la voix off trop commode et redondante, qui trahissent le plus durement le budget modeste de cette production.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

L'Amour avec des champignons

Mêler plusieurs genres ne rime pas forcément avec égarement, mais dans le cas de LA BELLE EMPOISONNEUSE, il rend moins charmante l'union qui se dessine entre les personnages principaux. On souligne néanmoins l'originalité du projet (tourné à Québec) et le jeu juste des comédiens, qui se sont lancés corps et âme dans cette aventure à part.

Belle Empoisonneuse, La Richard Jutras

Tragédie artificielle

Sur papier, tous ces ingrédients peuvent témoigner d’un scénario ambitieux et inspiré. Mais au grand écran, ça ne goûte rien. L’émotion ne passe pas. À commencer par l’invraisemblable histoire d’amour (...). Les spectateurs de Québec pourront (...) se consoler avec les jolies images de leur ville, où le film a été tourné. Richard Jutras a heureusement évité les clichés du Vieux-Québec.

Belle Empoisonneuse, La Richard Jutras

Forts, les champignons...

Très librement inspiré des tragédies grecques (...) et de l'oeuvre (...) de Dostoïevski (...), le (film) (...) ressemble parfois à... une auberge espagnole. Le manque de moyens n'a visiblement pas freiné l'enthousiasme du réalisateur, qui manie les symboles, les clins d'oeil et les incidents saugrenus à la manière d'un jongleur déterminé à nous en mettre plein la vue. Quitte à laisser échapper quelques quilles.

Belle Empoisonneuse, La Richard Jutras

Trop sage

Les scènes oniriques sont superflues et la fin tarde à venir. Pas d’ennui, seulement un certain agacement devant un film qu’on aimerait aimer mais qui manque cruellement d’inventivité et d’audace. La promesse de légèreté tombe à l’eau, le rythme se fait monotone, la profondeur des personnages s’élime lentement. La sagesse est décidément l’ennemie de l’originalité.

Belle Empoisonneuse, La Richard Jutras

Frime et châtiment

Avec son étourdissant mélange des genres et les tournures ésotériques de son intrigue, LA BELLE EMPOISONNEUSE ne fera (...) pas l'unanimité. Or, c'est justement ce côté éclaté qui donne au film (...) son charme. Sans être parfaitement réussie, cette tragicomédie romantique a (...) le mérite d'être originale et de prendre des risques, au lieu de se contenter de recycler des clichés éculés.

Belle Empoisonneuse, La Richard Jutras

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