É.-U. 2007. Drame d'horreur de Sebastian Gutierrez avec Lucy Liu, Michael Chiklis, James D'Arcy. Une journaliste entreprend d'éliminer les membres d'une secte de vampires dont elle a été victime. Effort de renouvellement timide des clichés habituels du genre. Aucun souci de vraisemblance. Réalisation compétente mais routinière. Interprétation plutôt monocorde. (sortie en salle: 1 juin 2007)
Une journaliste entreprend d'éliminer les membres d'une secte de vampires dont elle a été victime. Effort de renouvellement timide des clichés habituels du genre. Aucun souci de vraisemblance. Réalisation compétente mais routinière. Interprétation plutôt monocorde. (sortie en salle: 1 juin 2007)
Bon an, mal an, le cinéma fantastique produit sa ration de films de vampires, un sous-genre qui connaît toujours autant de succès auprès des adeptes. Il devient pourtant de plus en plus difficile de renouveler la formule, comme en fait foi ce nouvel essai. Ici, les vampires peuvent tolérer la lumière du jour et ne semblent pas du tout incommodés par la vue d'une croix. En outre, leurs canines, qui n'ont rien de proéminentes, sèment la mort dans le centre-ville de Los Angeles plutôt que dans les vallées ténébreuses de la Transylvanie. Mais cette modernisation du mythe n'a en soi rien de nouveau, ce film marchant sur les brisées de THE HUNGER et de la trilogie BLADE, pour ne nommer que ceux-là. Peu soucieux de vraisemblance, l'auteur signe un scénario sans surprises sur le thème usé de la vengeance. Bien qu'elle soit compétente sur le plan purement technique, sa réalisation demeure routinière et ses interprètes livrent des performances plutôt monocordes.
Texte : Martin Girard
Jay Weissberg - Variety
Helmer-scripter Sebastian Gutierrez (...) is helped immeasurably by master d.p. John Toll in creating a mood piece, but tale of a newly created bloodsucker out for vengeance cries out for side characterizations more developed than the anemic figures on offer. (...) Liu does her best to make Sadie a real character (...). But she deserves better than this.
Bruno Lapointe - Le Journal de Montréal
Hilarité involontaire, scènes d'une violence ridicule et nudité gratuite. RISE: BLOOD HUNTER réunit à lui seul tous les clichés des films de série B des dernières décennies. Rien d'un grand film, mais un divertissement sans prétention attend le cinéphile averti qui sait apprécier ce genre de travail.
Mike Goodridge - Screen Daily
A genre thriller without much of a bite, RISE: BLOOD HUNTER is nevertheless a well-mounted affair with a sense of humour and a solid starring turn by Lucy Liu as a woman who finds herself among the living dead.
Martin Gignac - Ici
Il y a plusieurs lunes qu’un bon film de ce genre obscur n’a pas pris l’affiche et ce risible RISE: BLOOD HUNTER ne fait qu’enfoncer le crucifix encore plus profondément. Le scénariste de SERPENTS À BORD, Sebastian Gutierrez, (...) a engagé l’ange déchu Lucy Liu dans une production sans âme où la vengeance se mange très saignante. (...) Des sauts gratuits, des situations lassantes, des répliques abrutissantes: SANG ET CHOCOLAT n’était peut-être pas si affligeant...
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
(...) this Lucy Liu starrer about an intrepid reporter who becomes the victim of vampires and rises from the dead to track down the sect that killed her contains definite B-movie pleasures that are enhanced by the stylish direction of Sebastian Gutierrez (who also scripted) and a first-rate cast.