É.-U. 2007. Drame psychologique de Menno Meyjes avec John Cusack, Bobby Coleman, Amanda Peet. Un auteur de science-fiction veuf souhaite adopter un petit orphelin au tempérament solitaire, qui prétend venir de la planète Mars. Évocation intrigante et touchante d'une singulière relation parent-enfant. Message plutôt insistant sur l'importance de demeurer soi-même. Effets mélodramatiques assumés. Réalisation parfois inventive. Jeu sensible et intelligent de J. Cusack. (sortie en salle: 2 novembre 2007)
Un auteur de science-fiction veuf souhaite adopter un petit orphelin au tempérament solitaire, qui prétend venir de la planète Mars. Évocation intrigante et touchante d'une singulière relation parent-enfant. Message plutôt insistant sur l'importance de demeurer soi-même. Effets mélodramatiques assumés. Réalisation parfois inventive. Jeu sensible et intelligent de J. Cusack. (sortie en salle: 2 novembre 2007)
Après l'audacieux mais inégal MAX, Menno Meyjes signe un deuxième long métrage plus accessible, qui évoque de façon aussi intrigante que touchante une singulière relation parent-enfant. Adapté d'un livre semi-autobiographique de l'écrivain de science-fiction David Gerrold, le scénario fait du protagoniste gay du texte original un veuf hétérosexuel, appelé à vivre une romance certes prévisible mais illustrée de manière délicate. On ne peut toutefois en dire autant du message, insistant et peu subtil, des auteurs sur l'importance de demeurer soi-même dans un monde qui carbure au conformisme. Assumant pleinement ses effets mélodramatiques, la mise en scène se fait attentive et réserve par moments des passages assez inventifs. Cela dit, MARTIAN CHILD évite le prêchi-prêcha indigeste grâce au jeu sensible et intelligent de John Cusack et de l'étonnant Bobby Coleman, une véritable révélation!
Texte : Louis-Paul Rioux