EMOTIONAL ARITHMETIC (...) is a theatrical melodrama that tries to reflect on the weight of history. It does not bring anything new to the notion that destiny can affect people's lives or prevent them from reaching happiness. Nor does it bring anything new to the genre of melodrama. Despite a global starry cast.

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(...) ce psychodrame soporifique, (...) surélevé plus haut que nature par de grandes figures du 7e art, a bien du mal à nous faire croire que nous sommes au cinéma tant l'essentiel de sa proposition - des conversations filmées - tient de la radio. Il suffirait en effet de fermer les yeux pour s'y croire, sans crainte de rien manquer.

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Paolo Barzman évite (...) l'écueil de la simplification. Ni ses interrogations ni ses personnages ne cèdent à la tentation de la limpidité. Ni même sa narration entre passé subjectif et présent hanté. Quant à sa distribution, elle est tout simplement magnifique.

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Comme s'il ne faisait pas assez confiance au récit, Paolo Barzman retourne à Drancy à coups de flash-back en noir et blanc (...). Peu utiles au déroulement de l'histoire et par moments redondants, ces retours vers le passé rappellent cruellement que les personnages manquent d'étoffe, et ce, malgré les richesses que l'on devine en eux.

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Pic (...) benefits from Barzman's strong visual imagination and rewarding collaboration with ace d.p. Luc Montpellier (...). Together, they conceive of the pic's flashback scenes as abstract, dreamlike affairs in which the action plays out against enlarged photographic backdrops, while contempo scenes are filmed in breathtaking, color-saturated widescreen.

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