Fr. 2007. Comédie de Raphaël Fejto avec Romain Duris, Aïssa Maïga, Clément Sibony. Paniqué à l'idée de s'engager, un réalisateur trentenaire se donne vingt-quatre heures pour décider s'il va rompre ou non avec la photographe qui partage sa vie depuis un an. Exercice de style un peu vain sur la crise de la trentaine. Développements aléatoires. Réalisation éparpillée. Jeu appuyé de la vedette. (sortie en salle: 29 février 2008)
Paniqué à l'idée de s'engager, un réalisateur trentenaire se donne vingt-quatre heures pour décider s'il va rompre ou non avec la photographe qui partage sa vie depuis un an. Exercice de style un peu vain sur la crise de la trentaine. Développements aléatoires. Réalisation éparpillée. Jeu appuyé de la vedette. (sortie en salle: 29 février 2008)
Le personnage principal, un cinéaste, vient d'assembler en un tout cohérent les scènes de son film quand soudain, toutes les pièces de son puzzle de papier s'envolent. Ironiquement, la scène ne saurait mieux illustrer les problèmes de cette comédie: structure éclatée, développements aléatoires, enchaînements incohérents, etc. Ce second long métrage de Raphaël Fejto (OSMOSE, inédit au Québec) est en fait un exercice de style un peu vain sur la crise existentielle de la trentaine, qui ressemble étrangement à HORLOGE BIOLOGIQUE de Ricardo Trogi (même genre de fantasmes illustrés, mêmes interrogations sur la vie à trente ans), mais dans le contexte parisien. La réalisation éparpillée ne contribue pas à rendre limpide le parcours psychologique du protagoniste et les situations comiques, voire burlesques, tombent souvent à plat. Au sein d'une distribution au jeu naturel, Romain Duris en fait parfois trop.
Texte : André Caron
Julien Barcilon - Télé 7 Jours
(...) cette comédie à beau afficher (...) Romain Duris dans un rôle quasi copié-collé de celui des POUPÉES RUSSES, pas de quoi s'emballer. N'est pas Klapisch qui veut.
Cécile Mury - Télérama
Tout sonne un peu faux, l'amour et l'amitié, la chronique et la fantaisie, sans parler de personnages secondaires plus décoratifs et folklos qu'attachants. Tout, sauf Aïssa Maïga, (...) dont le pimpant naturel vivifie quelques scènes.
Éric Loret - Libération
Romain Duris n'est pas bon dans ce rôle. En revanche il est beau dans le genre fragile et garçon de la porte à côté, en plus d'être à poil, comme d'hab. Merci d'être velu.