Can. 2007. Documentaire de Jeanne Crépeau . Analyse des méthodes employées par Jacques Doillon pour diriger Victoire Thivisol, quatre ans, lors du tournage du film "Ponette" en 1995. Fascinante leçon de cinéma. Révélations éclairantes, démystifiantes, sur les forces et les faiblesses de la jeune actrice. Commentaire en surimpression rigoureux et parfois ironique. Images en noir et blanc pas toujours très nettes, provenant de l'écran d (sortie en salle: 15 février 2008)
Analyse des méthodes employées par Jacques Doillon pour diriger Victoire Thivisol, quatre ans, lors du tournage du film "Ponette" en 1995. Fascinante leçon de cinéma. Révélations éclairantes, démystifiantes, sur les forces et les faiblesses de la jeune actrice. Commentaire en surimpression rigoureux et parfois ironique. Images en noir et blanc pas toujours très nettes, provenant de l'écran d (sortie en salle: 15 février 2008)
En plus d'une fascinante leçon de direction d'acteurs, alimentée par un commentaire en surimpression rigoureux et parfois ironique, JOUER PONETTE fournit au spectateur des révélations éclairantes, démystifiantes, sur les forces et les limites de Victoire Thivisol. De fait, Jeanne Crépeau démontre que le très patient réalisateur a su intégrer les résistances naturelles de sa très jeune comédienne pour nourrir son personnage d'enfant endeuillée et révoltée. Le caractère un peu aride, scolaire, de cette proposition documentaire s'explique par le fait qu'il s'agit d'un mémoire de maîtrise en cinéma, déposé à Paris en 2007 par la réalisatrice.
Texte : Louis-Paul Rioux
Anabelle Nicoud - La Presse
Avec JOUER PONETTE, Jeanne Crépeau met à jour la naissance d'un personnage, d'un film et d'une comédienne. Le cinéma, vu du côté de l'artiste, vu de l'intérieur, sans fard. Un anti-tapis rouge et mieux encore: un remède aux déclarations vides et vaines et aux films prédigérés. JOUER PONETTE est un essai plein de grâce comme de profondeur.
Manon Dumais - Voir
(...) ce documentaire (...) livre discrètement les réflexions et hypothèses de Crépeau, lesquelles apparaissent en surimpression, sur l'inspiration, le talent, l'écoute et l'échange entre acteurs et la mise en scène (...) (et) dévoile sans fard que sans réalisateur, (...) bien des acteurs ne feraient pas aussi bonne figure au grand écran.
Martin Gignac - Ici
Sans voix off ni entrevue, le documentaire s’appuie sur des hypothèses écrites par sa réalisatrice qui sont parfois comiques et souvent discutables. Entre l’anecdote et le cours théorique, ces suppléments rappellent ceux des dvd, et ils risquent de plaire aux gens qui aiment déconstruire leur cinéma.