É.-U. 2007. Thriller de George Ratliff avec Sam Rockwell, Jacob Kogan, Vera Farmiga. Troublé par la naissance de sa petite soeur, un garçon surdoué adopte un comportement qui inquiète ses parents. Variation ingénieuse sur les thèmes de l'enfant-monstre. Mise en scène minutieuse et subtile. Jeu intense de J. Kogan. (sortie en salle: 20 juillet 2007)
Troublé par la naissance de sa petite soeur, un garçon surdoué adopte un comportement qui inquiète ses parents. Variation ingénieuse sur les thèmes de l'enfant-monstre. Mise en scène minutieuse et subtile. Jeu intense de J. Kogan. (sortie en salle: 20 juillet 2007)
À première vue, on pense à THE OMEN, ou aux autres drames fantastiques de ce genre. Puis, peu à peu, JOSHUA révèle son vrai visage. Lequel se compose d'une série de variations ingénieuses sur le thème de l'enfant monstre. Bien que certains éléments de l'intrigue évoquent le cinéma d'horreur, il s'agit avant tout d'une tragédie explorant l'envers du bonheur parental. Outre la dépression post-partum, au coeur du récit, le scénario formule des idées audacieuses et controversées, notamment sur l'amour maternel. Le tout est mis en scène avec minutie et subtilité par George Ratliff. L'intensité de l'étude psychologique donne lieu à plusieurs passages angoissants, le cinéaste ayant visiblement refusé de recourir aux effets tape-à-l'oeil habituels. Dans le rôle-titre, Jacob Kogan est profondément perturbant et à ses côté, Sam Rockwell et Vera Farmiga sont tous deux bouleversants.
Texte : Kevin Laforest
Duane Byrge - Hollywood Reporter
Layered with smart red herrings and enlivened by rich and misleading visual textures, JOSHUA descends into a house of horror. So superbly calibrated is Ratliff's direction of narrative misdirection that we're never sure what is behind this gradual and unsparing descent: The picture-perfect family is horribly imploding.
Kevin Laforest - Voir
Le synopsis suggère un ersatz de LA MALÉDICTION mais, malgré plusieurs passages angoissants, JOSHUA n'est pas vraiment un film d'horreur. (...) Mis en scène avec subtilité et minutie (...), JOSHUA est un thriller psychologique que n'auraient pas renié Kubrick et Polanski.