É.-U. 2007. Science-fiction de Francis Lawrence avec Will Smith, Alice Braga, Dash Mihok. En 2012 à Manhattan, l'unique survivant d'une pandémie tente d'échapper aux monstres sanguinaires qui rôdent la nuit. Adaptation luxueuse mais plutôt racoleuse du roman de Richard Matheson. Scénario efficace teinté de propagande chrétienne. Réalisation musclée. Jeu solide de W. Smith. (sortie en salle: 14 décembre 2007)
En 2012 à Manhattan, l'unique survivant d'une pandémie tente d'échapper aux monstres sanguinaires qui rôdent la nuit. Adaptation luxueuse mais plutôt racoleuse du roman de Richard Matheson. Scénario efficace teinté de propagande chrétienne. Réalisation musclée. Jeu solide de W. Smith. (sortie en salle: 14 décembre 2007)
D'entrée de jeu, cette luxueuse et racoleuse adaptation pour le cinéma du roman d'anticipation de Richard Matheson se présente comme un film d'action traditionnel. Puis, au terme d'un suspense savamment chronométré, le scénario prend le virage de l'épouvante en lâchant ses monstres. Le dernier acte, constitué d'un mélange vitaminé et grisant des deux genres, amène une dimension spirituelle qui peu après vire carrément à la propagande chrétienne, le héros prenant tout d'un coup valeur d'Élu biblique. Nourri de l'anxiété du monde contemporain (écologie, guerres, dérapages scientifiques) et cuisiné au goût du jour (avec déluge de poursuites, d'effets-chocs et de «cheap thrills»), le film de Francis Lawrence (CONSTANTINE) ne possède ni la puissance de 28 DAYS LATER, ni l'intelligence de CHILDREN OF MEN. Quoiqu'il ne manque pas de vigueur et de panache, comme en font foi sa réalisation musclée, sa superbe direction artistique et le jeu solide de Will Smith.
Texte : Martin Bilodeau
Bernard Achour - Télé Ciné Obs
En dépit de son pedigree on ne peut plus hollywoodien et de la mégastar qui l'habite de bout en bout, JE SUIS UNE LÉGENDE prend le risque du vide, du silence, de l'inaction et du blasphème, s'autorise quelques embardées spectaculaires d'une vraie sauvagerie, et impose à l'arrivée une identité certes inaboutie, mais rarissime dans ce type de blockbuster.
Martin Bilodeau - Le Devoir
(...) à défaut de passer à l'histoire (...), JE SUIS UNE LÉGENDE est appelé à devenir un des films les plus révélateurs de son époque: rectitude politique, angoisse écologique, impuissance des instances politiques (...). Tous les maux du jour sont présents et alignés de façon à nous diriger vers une solution unique: le retour à la foi et à la croyance en un dieu sauveur.
Marc-André Lussier - La Presse
(...) ce qui aurait pu devenir un film de science-fiction doté d'un vrai propos n'est en fait qu'une série B de luxe, prétexte à servir une bonne ration de sensations fortes. Restent quand même cette vision éminemment troublante d'un New York fantomatique (et) la très belle performance de Will Smith. Le défi est d'autant mieux relevé (...) que l'acteur en est réduit ici à se donner la réplique à lui-même.
Rene Rodriguez - The Miami Herald
Like the previous films based on this story, the picture loses a little steam in its third act, and the ending, while not exactly a cop-out, is decidedly more hopeful than Matheson's original finale. But those are not fatal flaws. For horror fans, Halloween came a little later than usual this year, but it was worth the wait.
Michaël Augendre - Ici
Le réalisateur (...) utilise les techniques cinématographiques modernes et a (...) choisi de se concentrer sur les menaces. Donc, pas trop de psychologie mais de somptueuses vues d'un Manhattan où la nature a repris ses droits et le danger mortel incarné par les féroces Infectés, face à un Will Smith toujours efficace. En somme un excellent divertissement.
Kevin Laforest - Voir
Les humains infectés (...) sont (...) des monstres hyper agressifs, créés par ordinateur de façon plus ou moins convaincante (...). Par contre, la vision d'un New York désert est saisissante et Will Smith est fantastique dans le rôle central. (...) avec très peu de dialogues, il rend bien la détresse et la solitude écrasante qui habitent le personnage.