Go to main content
5

Je sais qui m'a tuée (I Know Who Killed Me)

É.-U. 2007. Thriller de Chris Sivertson avec Lindsay Lohan, Julia Ormond, Neil McDonough. Retrouvée après avoir échappé aux griffes d'un tueur sadique, une jeune femme prétend qu'on la confond avec une autre victime. Prémisse prometteuse gâchée par un scénario alambiqué au dénouement risible. Nombreux clins d'oeil. Réalisation convenable. Interprétation correcte. (sortie en salle: 27 juillet 2007)

13 ans + (violence)
5

Je sais qui m'a tuée (I Know Who Killed Me)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2007. Thriller de Chris Sivertson avec Lindsay Lohan, Julia Ormond, Neil McDonough.

Retrouvée après avoir échappé aux griffes d'un tueur sadique, une jeune femme prétend qu'on la confond avec une autre victime. Prémisse prometteuse gâchée par un scénario alambiqué au dénouement risible. Nombreux clins d'oeil. Réalisation convenable. Interprétation correcte. (sortie en salle: 27 juillet 2007)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Un soir, Aubrey Fleming disparaît sans laisser de traces. Deux semaines plus tard, la jeune étudiante est retrouvée, blessée, inconsciente. À son réveil à l'hôpital, elle ne reconnaît pas ses parents, ses amis, ses proches, et prétend s'appeler Dakota Moss. Pire: la jeune femme affirme avoir été enlevée par un sadique, lequel tiendrait encore Aubrey captive. Imperturbable devant sa ressemblance physique avec la «disparue», Dakota semble toutefois ignorer qu'elle porte le nom donnée par Aubrey à l'héroïne d'une de ses histoires écrites dans le cadre de son cours d'anglais?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Thriller conçu selon les paramètres d'usage, I KNOW WHO KILLED ME possède les défauts de ses qualités. Sur le plan esthétique, une photo léchée et un travail de caméra adroit renvoient aux classiques du genre. Or, les clins d'oeil, nombreux, empêchent le film d'affirmer sa personnalité. Sur le plan thématique, la variation sur le thème du double, ou «doppelganger», s'annonçait prometteuse. Malheureusement, le sujet est développé à la va-comme-je-te-pousse et son potentiel, gaspillé. Ainsi, après une première demi-heure plus que convenable, le récit s'engage dans une mauvaise direction. L'intrigue s'enveloppe d'une épaisse couche de brouillard. Des personnages s'éclipsent curieusement, puis réapparaissent. Comble de l'accablement, le dénouement suscite le fou rire plutôt que l'étonnement ou l'effroi. Dans les circonstances, on saluera le professionnalisme des comédiens, qui sont parvenus à garder leur sérieux.

Texte : Michel Defoy

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3