É.-U. 2007. Comédie sentimentale de Chris Rock avec Chris Rock, Kerry Washington, Gina Torres. Un père de famille est tenté de tromper sa femme lorsqu'une ancienne amie revient dans sa vie. Remake sans finesse de "L'amour l'après-midi" d'Éric Rohmer. Mélange peu homogène de réflexions et de gags. Mise en scène sans éclat. C. Rock amusant mais moins convaincant dans les passages dramatiques. (sortie en salle: 16 mars 2007)
Un père de famille est tenté de tromper sa femme lorsqu'une ancienne amie revient dans sa vie. Remake sans finesse de "L'amour l'après-midi" d'Éric Rohmer. Mélange peu homogène de réflexions et de gags. Mise en scène sans éclat. C. Rock amusant mais moins convaincant dans les passages dramatiques. (sortie en salle: 16 mars 2007)
Après avoir coscénarisé DOWN TO EARTH, un remake de HEAVEN CAN WAIT dans lequel il tenait la vedette, Chris Rock revisite un autre classique du 7e Art, soit L'AMOUR L'APRÈS-MIDI, en y injectant son humour provocateur. On ne s'étonne donc pas de voir que les réflexions sur le conformisme et l'adultère qui parcouraient le conte moral d'Éric Rohmer s'accordent mal avec les divers gags tirés des numéros de stand-up de la vedette. En outre, le manque de finesse du scénario est accentué par une mise en scène sans éclat. Dans le rôle principal, Rock est amusant, mais son talent d'acteur dramatique étant pour le moins limité, le film doit constamment s'appuyer sur une narration en voix-off pour communiquer ses états d'âme. À ses côtés, Kerry Washington et Gina Torres font meilleure impression.
Texte : Kevin Laforest
Steven Rosen - Screen Daily
It sounds like a joke: comedian Chris Rock and Louis CK (...) working together again on an adaptation of Eric Rohmer's CHLOE IN THE AFTERNOON. The laughs sound even more pronounced given that they previously worked on a movie called POOTIE TANG. But the pair seem to have been seriously piqued by the concept of "updating" a talky French art film, although not enough to be truly challenged by its tale of a middle-class married man attracted to a bohemian lady friend. Too often replacing the original's poetic erotic tension for wisecracks and banal sitcom formula, the best I THINK I LOVE MY WIFE can do is draw some laughs from Rock's always-perceptive jokes about race in America.
Jean-François Brassard - Échos Vedettes
"Exaspérant" est le mot qui m'est le plus souvent venu en tête durant la projection. J'ignore à quoi ressemble la traduction française, mais j'ai rarement entendu le mot "fuck" aussi souvent prononcé, apprêté à tellement de sauces et de façon aussi gratuite. (...) On ne s'attardera pas au scénario, hautement prévisible et rempli de bonnes intentions, ni aux dialogues, sans la moindre saveur, ni à la réalisation, convenue. Que reste-t-il donc à se mettre sous la dent? Vraiment pas grand-chose... Pour l'oeil, il reste la magnifique Kerry Washington, mais c'est encore trop cher payé le billet.
Kirk Honeycutt - The Hollywood Reporter
In I THINK I LOVE MY WIFE, Chris Rock does something entirely unexpected. He isn't funny. No doubt Rock - who directed, co-wrote, co-produced and stars in the comedy - is trying to stretch. He is not thoroughly convincing as a buppie, married with children, but you would feel much better about the role if his mischievous sense of humor had come along. (...) The script could have developed genuine inner conflict in its hero - a family man devoted to his young children but with a frigid wife and possibly a hot mistress - but never does. All of which leaves the three main actors playing very tentative characters. There is clarity with two of Rock's office comrades: Steve Buscemi as a womanizing married man and Herrmann as a stuffy boss. But these fine character actors are wasted on such lightweight roles. As a director, Rock has little visual flair, so the film looks clumsy and stilted.