Aust. 2007. Comédie de Cherie Nowlan avec Brenda Blethyn, Khan Chittenden, Emma Booth. Une quinquagénaire mal dégrossie tente de relancer sa carrière d'humoriste sans pour autant négliger sa progéniture. Portrait éparpillé, modérément amusant, d'une famille dysfonctionnelle. Réalisation dépourvue de personnalité. Interprétation pétillante de B. Blethyn. (sortie en salle: 13 juillet 2007)
Une quinquagénaire mal dégrossie tente de relancer sa carrière d'humoriste sans pour autant négliger sa progéniture. Portrait éparpillé, modérément amusant, d'une famille dysfonctionnelle. Réalisation dépourvue de personnalité. Interprétation pétillante de B. Blethyn. (sortie en salle: 13 juillet 2007)
Film sur le thème de l'humour, centré plus particulièrement sur les tribulations d'une humoriste mal dégrossie, INTRODUCING THE DWIGHTS, paradoxalement, ne parvient jamais pas à déclencher l'hilarité. D'où le malaise qu'il inspire. Si quelques gags font mouche, d'autres frappent sous la ceinture, ce qui n'est guère heureux. Cela dit, les séquences où le personnage de Jean monte sur scène sont crédibles et, par un curieux effet pervers, réussissent à nous communiquer le malaise d'une artiste incapable de toucher son public. Au-delà de l'étude de mÅ“urs sur le monde des artistes, la réalisatrice Cherie Nowlan s'emploie aussi à peindre le portrait d'une famille dysfonctionnelle. Son tableau est cependant dénué de personnalité et s'éparpille en de nombreux épisodes qui manquent de liant. Au final, il ne restera comme bon souvenir que la performance de la pétillante Brenda Blethyn.
Texte : Michel Defoy
Wesley Morris - The Boston Globe
Nothing about this movie works, not the title (it used to be called "Clubland "), not Blethyn's attempt to inject comedy into her rickety stereotype of a character. (...) The movie is also shot and edited erratically. For the first 45 minutes, scenes end randomly to move on to the next unfinished development. Is this dark comedy? Is it domestic tragedy?
A.O. Scott - New York Times
(...) a funny-sad, icky-sweet comedy of family dysfunction - a genre that seems to flourish in Australia, this film’s country of origin. (...) The film seems pulled between conflicting impulses - toward a dimension of psychological gothic almost worthy of Tennessee Williams and toward a tidy, quirky sitcom - and the filmmakers can’t find a tone that would manage both.