É.-U. 2007. Chronique de Paul Thomas Anderson avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Kevin J. O'Connor. Au tournant du XXe siècle en Californie, l'ascension d'un prospecteur de pétrole ambitieux et misanthrope appelé à croiser le fer avec un prédicateur illuminé. Brillante saga sur les dérives du pétrole et de la foi. Écriture vive, aux ellipses fluides. Réalisation maîtrisée. Jeu formidable de D. Day Lewis et P. Dano. (sortie en salle: 11 janvier 2008)
Au tournant du XXe siècle en Californie, l'ascension d'un prospecteur de pétrole ambitieux et misanthrope appelé à croiser le fer avec un prédicateur illuminé. Brillante saga sur les dérives du pétrole et de la foi. Écriture vive, aux ellipses fluides. Réalisation maîtrisée. Jeu formidable de D. Day Lewis et P. Dano. (sortie en salle: 11 janvier 2008)
Paul Thomas Anderson (MAGNOLIA, PUNCH DRUNK LOVE) illustre, à travers cette brillante saga campée dans la Californie d'hier, les deux moteurs de l'Amérique contemporaine: le pétrole et la foi, ainsi que leurs corollaires, la corruption et l'abus de confiance. Il le fait au moyen d'un scénario vif, aux ellipses nombreuses et fluides, qui laisse lentement croître la tension entre ses deux anti-héros, talentueux abuseurs, chacun à sa façon, de la crédulité des pauvres gens. Recourant moins à la parole qu'aux images d'une beauté à couper le souffle de son chef-opérateur attitré Robert Elswit, Anderson fait progresser son récit avec une rare maîtrise, créant ici et là des instants de tension qu'il refuse de soulager par la facilité. Résultat: une symphonie grandiose sur les monstres de la Providence et le prix de la réussite, modulée par la superbe et très moderne partition de Jonny Greenwood (du groupe Radiohead), portée par les jeux bouillant de Daniel Day Lewis, au sommet de son art, et placide de Paul Dano (LITTLE MISS SUNSHINE), véritable révélation du film.
Texte : Martin Bilodeau
Thomas Sotinel - Le Monde
David D'Arcy - Screen Daily
Elswit's wide shots, which borrow from period photographs, remind you that these romanticized frontier settlements were grimy huddles of shacks. The production design by Jack Fisk captures the austerity and fragility of that life.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Paul Thomas Anderson (MAGNOLIA) a fabriqué ici l'un des plus grands et des plus beaux films qui parlent de l'histoire de l'Amérique. (...) L'interprétation est exceptionnelle. (...) La musique, sombre et inquiétante, (...) ajoute à l'étrange malaise que distille cette oeuvre sans compromis.
John Griffin - The Gazette
[It] is an original statement. (...) But it is no instant classic, no epic for the postmodern American frontier. It is, for the most part, a typically eccentric, self-absorbed and ill-disciplined effort from a talented filmmaker whose self-edit button has long gone missing.
Odile Tremblay - Le Devoir
La force de cette histoire (...) est qu'elle creuse les mythes fondateurs de la nation américaine à travers le destin d'un individu. (...) IL Y AURA DU SANG a su créer une galerie de personnages crédibles, puissants, qui ne se laissent pas écraser par la prestation éblouissante de Daniel Day-Lewis.
Todd McCarthy - Variety
Boldly and magnificently strange, THERE WILL BE BLOOD marks a significant departure in the work of (...) Anderson. Heretofore fixated on his native Los Angeles, (...) writer-helmer this time branches out with an intense, increasingly insidious character study of a turn-of-the-century central California oil man.
Kevin Laforest - Voir
Embrassant les grands espaces et adoptant un langage cinématographique plus près de celui des cinéastes des années 1940 et 1950 que de celui de la génération post-Scorsese, IL Y AURA DU SANG est une oeuvre visuellement magistrale, du calibre du GÉANT de George Stevens.
Kenneth Turan - The Los Angeles Times
Marvelously photographed by Anderson veteran Robert Elswit largely around Marfa, Texas (where GIANT was shot), THERE WILL BE BLOOD is western to its core, presenting a vast, uncaring environment that dwarfs the grasping men who are determined to wrest hidden wealth from the earth.
Philippe Garnier - Libération
(...) le nouveau film de Paul Thomas Anderson (...) est un paragon de négativité, donnant à la fois envie de se flinguer et de crier de joie. (...) les images sont hypnotiques, les décors possédant une physicalité qu’on ne trouve que du côté de Stroheim ou Mallick.
John DeFore - The Hollywood Reporter
Both an epic and a miniature, (...) THERE WILL BE BLOOD uses the fewest possible brush strokes, spread across a vast canvas, to paint a portrait of greed at the beginning of the American century. Built around another powerhouse performance by Daniel Day-Lewis, it's a certain awards contender.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Dans mon top 10, Paul Thomas Anderson est incroyable, la réalisation, la musique, la cinématographie, la reproduction des ces années là, les dialogues, le développement psychologique du personnage, tout est parfait et Daniel Day Lewis donne, d'après moi la meilleure performance de tous les temps, un film À VOIR, je pense que quand ça fera 20 ans le film sera coté (1).
J'attribue à ce film la Cote