É.-U. 2007. Comédie fantaisiste de Kevin Lima avec Amy Adams, Patrick Dempsey, James Marsden. Expulsée de l'univers des dessins animés par une vilaine reine, la fiancée d'un prince est parachutée à New York, où elle s'éprend d'un avocat divorcé. Récit assez imaginatif tournant en dérision l'imagerie naïve des contes de fées. Réalisation alerte. Bel alliage d'animation pimpante et de prises de vue réelles avec effets spéciaux spectaculaires. Interprétation dans la note. Attachante A. Adams. (sortie en salle: 23 novembre 2007)
Expulsée de l'univers des dessins animés par une vilaine reine, la fiancée d'un prince est parachutée à New York, où elle s'éprend d'un avocat divorcé. Récit assez imaginatif tournant en dérision l'imagerie naïve des contes de fées. Réalisation alerte. Bel alliage d'animation pimpante et de prises de vue réelles avec effets spéciaux spectaculaires. Interprétation dans la note. Attachante A. Adams. (sortie en salle: 23 novembre 2007)
Après les SHREK et autres HAPPILY N'EVER AFTER, produits par des studios concurrents, l'usine à rêves Disney s'est laissé prendre au jeu de tourner en dérision l'imagerie naïve des contes de fées qu'elle a elle-même contribué à imposer depuis SNOW WHITE en 1937. Le résultat est assez réjouissant. Souvent imaginatif, le scénario plaide à la fois pour la lucidité en amour et le besoin d'égayer une vie routinière désespérément dénuée de fantaisie. Cependant, les motivations de certains personnages, dont celles de l'avocat désabusé et de la reine diabolique, se révèlent peu convaincantes. Et la conclusion manque singulièrement de mordant et de surprise. Qu'à cela ne tienne, la réalisation demeure alerte, Kevin Lima (TARZAN) nous faisant passer sans heurt de l'animation pimpante et colorée aux prises de vues réelles traversées d'effets spéciaux souvent spectaculaires. Le tout agrémenté de quelques chorégraphies aussi amusantes que bien réglées. L'interprétation est dans la note, avec une mention pour l'attachante Amy Adams (JUNEBUG), parfaite dans le rôle de la belle et candide princesse.
Texte : Louis-Paul Rioux
Normand Provencher - Le Soleil
Des personnages sympathiques (même si parfois un peu fades), quelques bonnes idées, des chorégraphies à la MÉLODIE DU BONHEUR, un humour bon enfant, des effets spéciaux, pas trop, IL ÉTAIT UNE FOIS réunit tous les ingrédients pour passer un bon moment de cinéma en famille.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) toute la distribution excelle ici, assumant entièrement ce qui pourrait être ridicule. (...) Le plaisir qu'ils ont, tous, à l'écran, est tangible. Éminemment contagieux. On se prend à vouloir croire au «Ils furent heureux jusqu'à la fin des temps»... et à avoir envie de chanter et de danser dans les rues. En ce sens, (...) les princes et princesses, et le message de IL ÉTAIT UNE FOIS, sont prodigieusement subversifs.
Pierre Ranger - Ici
(...) comment sympathiser pour un tel méli-mélo de sentiments surannés sur fond de musique lancinante qui emprunte au film d’animation, aux images de synthèse et à la comédie musicale et qui s’avère sans grand intérêt, qui est platement filmé et où les effets spéciaux sont si peu réussis?