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Hansel & Gretel (Hansel gua Gretel)

Cor.S. 2007. Drame fantastique de Yim Pil-sung avec Cheon Jeong-myeong, Eun-Kyng Sim, Jang Yeong-Nam. Après un accident sur une route isolée, un jeune homme est conduit dans une mystérieuse demeure au creux de la forêt où trois enfants l'accueillent. Variations insolites sur différents contes. Densité symbolique appréciable. Conception visuelle très soignée. Réalisation inventive. Rythme inégal au dernier tiers. Interprétation en harmonie avec le ton particulier de l'oeuvre. (sortie en salle: 6 mars 2009)

13 ans + (horreur)
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Hansel & Gretel (Hansel gua Gretel)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

Cor.S. 2007. Drame fantastique de Yim Pil-sung avec Cheon Jeong-myeong, Eun-Kyng Sim, Jang Yeong-Nam.

Après un accident sur une route isolée, un jeune homme est conduit dans une mystérieuse demeure au creux de la forêt où trois enfants l'accueillent. Variations insolites sur différents contes. Densité symbolique appréciable. Conception visuelle très soignée. Réalisation inventive. Rythme inégal au dernier tiers. Interprétation en harmonie avec le ton particulier de l'oeuvre. (sortie en salle: 6 mars 2009)

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Tandis qu'Eun-soo, lancé sur une route secondaire, se rend d'urgence au chevet de sa mère malade, sa fiancée, acrimonieuse au téléphone, lui reproche de vouloir se soustraire à ses responsabilités. C'est que le jeune couple attend un enfant. Peu après, Eun-soo tente d'éviter un animal mort et perd le contrôle de son véhicule. Il recouvre ses esprits en pleine forêt, auprès d'une jeune fille qui le guide jusqu'à une maison isolée où il est accueilli par deux autres enfants, un adolescent et une fillette, ainsi que leurs parents. Le nouveau venu a tôt fait de réaliser qu'il est prisonnier.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Étrange film que ce HANSEL AND GRETEL. En vérité, le film ne se limite pas au conte du titre. Le scénario convoque au contraire l'ensemble de l'oeuvre des frères Grimm, en des variations détournées, insolites. Les symboles abondent et les ramifications psychanalytiques sont manifestes. Malgré un décor contemporain, on reconnaît une nette parenté de ton avec le tout aussi inclassable THE COMPANY OF WOLVES de Neil Jordan. La poésie en moins. Car si le film fonctionne à merveille sur le plan de la suggestion et de la métaphore, certains développements plus prosaïques s'avèrent moins heureux, comme en témoigne le segment laborieux concernant le tueur en série illuminé. Cela dit, la conception visuelle, très soignée, est bien mise en valeur par une réalisation inventive. Le rythme se fait inégal vers le dernier tiers mais le dénouement rachète cette faiblesse. Trame et mixage sonores sont particulièrement évocateurs et l'interprétation s'accorde au ton particulier de l'oeuvre.

Texte : François Lévesque

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