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Gracie

É.-U. 2007. Drame sportif de Davis Guggenheim avec Carly Shcroeder, Dermot Mulroney, Elisabeth Shue. Après la mort tragique de son frère, une jeune fille décide de le remplacer dans l'équipe masculine de soccer de son école. Récit initiatique librement inspiré de faits vécus. Scénario conventionnel empruntant aux clichés du genre. Mise en scène sans éclat. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 22 juin 2007)

Général
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Gracie (Gracie)

Général Général

É.-U. 2007. Drame sportif de Davis Guggenheim avec Carly Shcroeder, Dermot Mulroney, Elisabeth Shue.

Après la mort tragique de son frère, une jeune fille décide de le remplacer dans l'équipe masculine de soccer de son école. Récit initiatique librement inspiré de faits vécus. Scénario conventionnel empruntant aux clichés du genre. Mise en scène sans éclat. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 22 juin 2007)

Genre :
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Réalisation :
1978, New Jersey. Johnny Bowen, joueur-étoile de l'équipe de soccer de son école secondaire, suscite la fierté de son père Brian, qui supervise son entraînement, et l'admiration de sa soeur Gracie. Lorsque le jeune homme meurt dans un accident de la route, l'adolescente décide de prendre sa place dans l'équipe de soccer, au grand désespoir de ses parents. Tout aussi convaincus qu'elle n'a pas la force nécessaire pour jouer dans une équipe masculine, la direction et l'entraîneur de l'école rejettent sa candidature. En rébellion, Gracie finit par convaincre son père de l'entraîner et de persuader les autorités scolaires de revenir sur leur décision.

L’AVIS DE MEDIAFILM

GRACIE est un film de famille, dans tous les sens du terme. Parce qu'il s'adresse à un large auditoire, d'une part, mais aussi parce que cette histoire a été recréée avec le concours immédiat de ceux qui l'ont vécue. Dont l'actrice Elisabeth Shue (LEAVING LAS VEGAS) qui, dans son adolescence, a été confrontée aux mêmes obstacles sexistes que l'héroïne du film, au lendemain de la mort tragique de son frère. Cela dit, son expérience semble avoir été passée à la moulinette du récit initiatique conventionnel (ténacité de la protagoniste, hostilité de son entourage, triomphe final). Cette variation idéalisée sur le thème du dépassement de soi est néanmoins défendue avec vigueur par la jeune Carly Schroeder, qui campe une Gracie convaincante. À l'inverse, la mise en scène manque d'audace. Évoquant sans ostentation les années 1970, le cinéaste Davis Guggenheim, mieux connu pour son documentaire à saveur écologique AN INCONVENIENT TRUTH, se contente d'illustrer sagement le combat de celle qui est aujourd'hui son épouse.

Texte : André Lavoie

Revue de presse

Sois forte et bats-toi

En regardant GRACIE, on ne sait plus trop finalement si l'on regarde un film sur une jeune fille se battant pour jouer au soccer, ou sur le combat d'une famille pour dépasser la perte du fils. Le scénario un peu bancal laisse penser que, peut-être, on regarde tout simplement un film qui serait un clip pour se remémorer les bons airs des années 70 (Blondie, Boston, Springsteen).

Gracie Davis Guggenheim

Un Ballon sous ses pieds

La reconstitution «historique» des années 1970 est ici plutôt modeste, reposant d'abord sur une riche trame sonore. Cette sobriété est à l'image des ambitions générales du cinéaste (...). Mais le cinéaste ne craint pas les causes désespérées, car aux États-Unis le soccer est un peu comme les changements climatiques: un truc étrange qui excite le reste du monde...

Gracie Davis Guggenheim

In the Field of Inspiring Sports Dramas

GRACIE (...) benefits from a script that portrays the complex social attitudes of its time with an ironic but non-judgmental perspective, and from a multidimensional lead performance by Carly Schroeder (...) that expresses more self-doubt than self-righteousness. Best of all, this is not a movie that unrealistically has its heroine winning the state championship (...). Instead, it tries to capture a defining moment in which a competitor, a family and a community are subtly but forever changed by a single act of courage.

Gracie Davis Guggenheim

Le Sexe du ballon

Le film joue (...) sur deux terrains en même temps. Il y a le drame en sourdine qui jaillit des conséquences de la mort. Sans trop de pathos, des atomes de souche identique s’éloignent (...). Le père ne comprend plus sa progéniture (...). Ce sont justement les confrontations entre l’expérimenté Dermot Mulroney et l’énergique Carly Schroeder qui touchent la cible. La partie musclée finit cependant par s’enfarger les pieds sur le plan sportif et à évoquer tous les clichés propres aux MIGHTY DUCKS, que ça soit la finale hollywoodienne, les rivalités avec les garçons (...).

Gracie Davis Guggenheim

Double hommage

(...) un drame sportif convenu mais sincère, inspiré du passé des Shue, où le frère campe en catimini un coach de soccer et sa tout aussi discrète frangine, la mère d'une adolescente (Carly Shroeder, attachante) bien décidée à suivre les traces de son frère, champion de soccer récemment décédé (...). Même ceux que la vue d'un ballon noir et blanc horripile se laisseront toucher...

Gracie Davis Guggenheim

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